Dernière mise à jour à 14h34 le 31/03

Page d'accueil>>Opinion

La mondialisation ne fera pas marche arrière

le Quotidien du Peuple en ligne | 31.03.2020 10h27

Avec l'extension progressive de l'épidémie de pneumonie à nouveau coronavirus à de nombreux pays dans le monde, la guerre contre le COVID-19 est devenue une opération mondiale. Mais au moment où la communauté internationale planifiait et unissait ses efforts pour prévenir et contrôler l'épidémie, certaines voix hostiles à la mondialisation ont profité de l'occasion. Certains portent des accusations gratuites, affirmant que « la mondialisation a accéléré la propagation du virus » ; certains jettent de l'huile sur le feu pour provoquer des rivalités ethniques avec l'intention de construire de hauts murs dans le « village mondial » ; d'autres enfin clament à qui veut l'entendre que l'épidémie est la goutte qui fait déborder le vase vers la destruction de la mondialisation.

Le 9 mars, heure locale, une équipe de volontaires de la Croix-Rouge chinoise en Irak, avec l'aide de l'ambassade de Chine en Irak, a eu des entretiens et des échanges avec le ministère irakien de la Santé et de l'Environnement sur la prévention et le contrôle de l'épidémie de pneumonie à nouveau coronavirus à Bagdad, et s'est rendue à la Cité médicale de Bagdad pour une visite sur le terrain et procéder à un échange d'expériences en matière de prévention et de contrôle de l'épidémie. (Source photo : site officiel de la Croix-Rouge chinoise)

Il est indéniable que, face à une grave épidémie, de nombreux pays ont successivement lancé des mesures de prévention et de contrôle, ce qui a entraîné un certain ralentissement des flux transfrontaliers de personnel, de matériel et de fonds, et il est difficile pour l'économie mondiale d'éviter l'impact temporaire de la maladie. Pour autant, ce n'est pas le moment de rabaisser ou d'abandonner la mondialisation. Au contraire même, en regardant l'interaction organique entre la Chine et d'autres pays dans le monde depuis le début de l'épidémie, il n'est pas difficile de constater qu'adhérer à la conscience de la mondialisation et mener une coopération internationale est une tactique efficace pour lutter contre le virus.

Il y a toujours eu un échange d'informations. Après le déclenchement de l'épidémie, la Chine a notifié à la communauté internationale les informations sur la maladie en temps opportun et a partagé pour la première fois la séquence complète du gène viral, les amorces et les tests, fournissant des matériaux importants à la communauté internationale pour développer de nouvelles recherches sur le virus de la pneumonie à nouveau coronavirus, le développement de réactifs de diagnostic, la recherche et le développement de médicaments, la recherche et le développement de vaccins et la prévention et le contrôle de l'épidémie.

Le 12 mars, la cérémonie de transfert des matériaux donnés au Japon et à la Corée du Sud par le gouvernement populaire de la province du Zhejiang (est de la Chine) a eu lieu à l'aéroport d'Yiwu. (Qian Xusheng / Pic.people)

Il y a toujours eu un échange d'aide matérielle. Quand la Chine a été à court de matériel de prévention et de lutte contre l'épidémie, de nombreux pays et organisations internationales lui ont tendu la main et ont fait don d'une grande quantité de matériels de prévention et de contrôle de l'épidémie. En réponse, quand l'épidémie a commencé à se répandre dans le monde, la Chine a fait don de 20 millions de dollars à l'Organisation mondiale de la santé pour soutenir la coopération internationale dans la lutte contre l'épidémie de pneumonie à nouveau coronavirus, et a fait don de fournitures médicales d'urgence dans la mesure de ses capacités, au Pakistan, au Japon, à la Corée du Sud, à l'Iran, à l'Union africaine et à d'autres pays et organisations.

Il y a toujours eu un échange d'expériences. Début février, l'Organisation mondiale de la santé a dirigé la création du Groupe international d'experts spécialisés dans le nouveau coronavirus, qui s'est rendu en visite Chine, où il a fait des recommandations pour la Chine et la prévention et la lutte contre l'épidémie dans le monde. Tout en prévenant et en contrôlant activement l'épidémie au niveau national, la Chine a également partagé des documents techniques tels que des programmes de prévention et de contrôle de l'épidémie et de diagnostic et de traitement avec plus de 100 pays et plus de 10 organisations internationales et régionales, et a coopéré avec de nombreuses organisations internationales et régionales et de nombreux pays. Elle a également mené plus de 20 échanges techniques par le biais de discussions d'experts et de réunions à distance.

Le 10 mars, le personnel de recherche scientifique de la société Boao Biological Group Co., Ltd. a présenté six kits de détection d'acide nucléique du virus respiratoire. Avec ce kit, il suffit de recueillir avec un écouvillon des échantillons de sécrétions de la bouche, de la gorge et autres du patient, et il peut détecter 6 types de virus respiratoires courants, y compris le nouveau coronavirus (2019-nCoV) en une seule fois en l'espace d'une heure et demie. (Jiang Wenjie / Pic.people)

Même quand l'épidémie a frappé, la coopération mondiale de la Chine avec les pays du monde entier n'a jamais cessé. Cette coopération, tout en aidant les pays à mieux répondre à l'épidémie, a une fois de plus prouvé avec force que la mondialisation est une tendance générale.

Les êtres humains sont une communauté de destin. Dans une période critique où la sûreté et la sécurité des peuples de tous les pays est en jeu, la solidarité et la coopération sont les armes les plus puissantes pour lutter contre la maladie. Face à l'épidémie, les pays devraient s'unir pour la prévenir et la contrôler et en faire une nouvelle opportunité de promouvoir la mise en place d'un cadre de gouvernance coopérative mondiale, au lieu de se livrer à l'anti-mondialisation, au protectionnisme et à d'autres tendances de pensée pour trouver un nouveau terrain pour une croissance aveugle, en voulant absolument faire porter le chapeau à la mondialisation.

Comme l'a dit le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé, il y a quelques jours, lorsqu'il a émis un ordre de mobilisation générale pour la guerre mondiale contre l'épidémie : « Ce n'est pas le moment d'abandonner. Ce n'est pas le moment de trouver des excuses. Le moment est venu de tout donner ». La mondialisation est irréversible, aucun pays ne peut retourner sur l'île fermée de l'isolationnisme. Le virus qui fait rage est devenu un défi mondial. Pour réussir à passer ce cap, les pays doivent renforcer leur sentiment de communauté de destin commun, mener une collaboration mondiale et globale et travailler ensemble pour protéger notre « village mondial » commun.

Par Yan Yu, correspondant du Quotidien du Peuple, édition Outre-mer

(Rédacteurs :孙晨晨, Yishuang Liu)
Partagez cet article sur :
  • Votre pseudo
  •     

Conseils de la rédaction :