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Face à l'épidémie, on mesure bien le sens moral de chacun

le Quotidien du Peuple en ligne | 06.02.2020 15h28

C'est le duel entre l'être humain et le virus. Le gouvernement et le peuple chinois, en première ligne de défense contre la pneumonie causée par le nouveau coronavirus, écrivent une chanson très émouvante de défense de la vie. Sur ce champ de bataille, on distingue tout de suite le bien du mal. D'un côté, la force de justice lutte contre l'épidémie avec la Chine. C'est dans l'adversité qu'on reconnaît ses vrais amis. L'être humain se retrouve dans une communauté de destin. De l'autre côté, certains pays occidentaux ont sur-réagi. Certains hommes politiques ont même foulé aux pieds la ligne rouge morale, à tel point qu'ils tirent sur l'ambulance et rêvent de tirer profit de cette situation.

« La prévention et le contrôle sont nécessaires. Mais il n'est pas nécessaire de sur-réagir. L'OMS ne recommande pas de restreindre les voyages et les échanges commerciaux. L'OMS appelle les pays à prendre des mesures rationnelles et fondées sur des preuves. » Lors de la 146e session du Conseil exécutif de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l'organisation, a présenté ce qu'il faudrait faire et ce qu'il ne faudrait pas faire d'un point de vue professionnel. Il appelle à une préparation sans panique. Les représentants d'une dizaine de pays ont loué les efforts de la Chine en disant que « les mesures chinoises de la prévention, du contrôle et de soins sont exemplaires. » Ils ont fait part de leur volonté de « gagner cette guerre contre l'épidémie avec le peuple chinois. » La propagation de la panique est sans aucun doute plus affreuse que la propagation de l'épidémie. Il est donc primordial de renforcer la confiance.

Selon la presse, la grippe H1N1 qui a commencé en 2009 a infecté 1,6323 million de personnes, a fait 284 500 morts, avec un taux de mortalité de 17,4%. Alors que grâce aux efforts inlassables de la Chine, le taux de mortalité de patients atteints de pneumonie causée par le nouveau coronavirus est de 2,1%, nettement moins élevé que celui des autres épidémies. À partir du 1er février, le nombre de guérisons a commencé à dépasser le nombre de décès. De quoi montrer que l'épidémie est contrôlable et curable. Cependant, au moment où l'OMS a indiqué clairement qu'il y avait pas de raison de prendre des mesures inutiles pour perturber le voyage international, et qu'il ne recommandait et s'opposait même à toute restriction aux voyages avec la Chine, les États-Unis ont été les premiers à relever le niveau d'alerte des voyages vers la Chine au même niveau que les pays en guerre. Les États-Unis interdisent aux citoyens américains de se rendre en Chine, et interdisent aux étrangers ayant voyagé en Chine pendant les 14 jours précédents d'entrer aux États-Unis. Les États-Unis ont été les premiers à rapatrier le personnel diplomatique du consulat et de l'ambassade basés à Wuhan. Ils ont été les premiers à suggérer le rapatriement d'une partie du personnel de leur ambassade et à imposer sur les citoyens chinois la restriction totale à l'entrée aux États-Unis. Les hauts fonctionnaires du département de la Sécurité intérieure pensent aussi que les mesures prises par les États-Unis manquent évidemment de fondement factuel et scientifique, étant donné que l'épidémie « présentait un risque globalement bas pour les citoyens américains. » Certains experts américains considèrent aussi que l'attitude des États-Unis « se transforme d'une confiance excessive vers la panique et la réaction excessive ». « Ces mesures n'ont ni de fondement scientifique, ni de bienfaits. » Ils conseillent donc de « les révoquer le plus rapidement possible ».

L'épidémie est l'ennemi commun du monde. Face à l'épidémie, il ne faut pas perdre le minimum de compassion et de sens de justice. Mais malheureusement, quand la force de justice internationale lutte contre l'épidémie ensemble, certains hommes politiques américains cherchent à tirer profit sur le plan politique. Ils ont franchi la ligne rouge que constitue la civilisation humaine. À commencer par le secrétaire américain au Commerce Wilbur Ross, qui a dit ouvertement que le nouveau coronavirus aiderait à accélérer le retour des emplois en Amérique du Nord. Mike Pompeo, secrétaire d'État américain a, de façon flagrante, tenté de mettre à mal les relations entre la Chine et ses pays voisins lors de sa récente visite en Asie centrale. Pire encore, Tom Cotton, sénateur américain a émis des propos diffamatoires de la Chine à plusieurs reprises, comme « bloquer la Chine » et « que tous les Américains fuient la Chine ». La répétition des shows maladroits par ces hommes politiques révèle leur ignorance et sournoiserie. Beaucoup d'internautes américains ont montré, avec perspicacité, que « les propos de Tom Cotton sont nettement plus dangereux que le nouveau coronavirus ».

Face à l'épidémie, doit-on apporter l'aide, ou profiter de l'adversité des autres pour les endommager davantage? Ce choix entre le bien et le mal est un problème majeur de principe. La conscience, la justice, la compréhension, la compassion, le soutient et la solidarité restent le courant dominant puisque beaucoup de pays se préparent activement pour livrer des matériels de prévention et de contrôle médicaux en Chine. De nombreuses personnalités amicales internationales aident la Chine à lutter contre l'épidémie par tous les moyens. On entend partout « Allez Wuhan » « Allez la Chine ». L'aide matérielle et le soutien émotionnel constituent l'énergie positive pour surmonter les difficultés. C'est effectivement ce que l'on doit voir dans une société humaine dans la communauté de destin.

Face à l'épidémie, on mesure bien le sens moral de chacun.

Par Zhong Sheng, Zhong Sheng est un pseudonyme souvent utilisé par le Quotidien du Peuple pour exprimer son point de vue sur la politique étrangère 

(Rédacteurs :孙晨晨, Yishuang Liu)
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