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Comment la violence a perturbé Hong Kong au cours des deux derniers mois

le Quotidien du Peuple en ligne | 20.08.2019 11h25

Depuis le mois de juin, l'opposition et certaines forces radicales de Hong Kong ont utilisé le prétexte de manifestations pacifiques pour se livrer à des actes de violence.

Bien que le gouvernement de la Région administrative spéciale de Hong Kong (RASHK) ait déclaré à plusieurs reprises qu'il avait complètement suspendu les modifications de deux ordonnances concernant le transfert des délinquants en fuite, les manifestants ont continué à intensifier leurs violences et à causer du chaos à Hong Kong.

Voici une chronologie de ces activités violentes qui n'ont pour but que de fouler aux pieds l'état de droit, saboter l'ordre social, et porter atteinte à la souveraineté nationale et au principe « Un pays, deux systèmes ».

Un défi à l'autorité de gouvernance

Les manifestations, qui ont débuté en juin, se sont terminées à plusieurs reprises par de violents affrontements sous l'impulsion d'individus ayant des arrière-pensées. Certains radicaux ont à plusieurs reprises monté des attaques sur la police. Ils ont encerclé le siège de la police de Hong Kong, perturbé les agences gouvernementales et même mis à sac le bâtiment du Conseil législatif (LegCo).

- le 9 juin, les manifestants ont commencé à protester contre les amendements proposés. Au petit matin du 10 juin, des manifestants radicaux bien organisés ont commencé à attaquer le bâtiment du LegCo, bloquant les rues et attaquant des policiers. Ils se sont affrontés avec la police, certains essayant même de voler leurs armes aux agents de police. Huit policiers ont été blessés.

- le 12 juin, un rassemblement illégal a commencé autour de l'Amirauté et des membres radicaux sont restés autour du bâtiment du LegCo jusqu'à minuit. Des manifestants bien organisés ont agressé des policiers avec des briques, des lances artisanales et même des bombes à essence, blessant 22 membres des forces de l'ordre. Bien que la police ait fait preuve de retenue, les manifestants ont continuellement attaqué leur ligne de défense et les ont forcés à utiliser la force appropriée pour disperser les protestataires.

- le 21 juin, même après que le gouvernement de la RASHK a annoncé qu'il avait suspendu les amendements, les violences se sont poursuivies. Des manifestants extrémistes ont encerclé le quartier général de la police, semé le chaos et empêché le public d'utiliser les services de la Revenue Tower de l'Immigration Tower. Ils ont ensuite bloqué les bureaux du gouvernement de Hong Kong et la Haute Cour.

- le 26 juin, quelques « fanatiques » ont incité des manifestants à prendre d'assaut le siège de la police pour la deuxième fois, répétant par la même occasion leurs comportements sauvages similaires. Des législateurs de l'opposition étaient à nouveau présents pour apporter leur soutien. Les données personnelles de certains policiers ont été illégalement divulguées en ligne.

- le 1er juillet, les émeutiers ont bloqué les routes et jeté des liquides corrosifs sur les policiers. Ils ont saccagé le bâtiment du LegCo et ont attaqué les forces de police avec une poudre chimique toxique. Ils ont gravement endommagé la salle du Conseil, dégradé l'emblème régional de la RASHK, déchiré la Loi fondamentale, agité un drapeau de l'époque coloniale et même appelé à la mise en place d'un soi-disant « gouvernement intérimaire ».

Des perturbations à l'ordre social

Les troubles sociaux à Hong Kong se sont aggravés en juillet, alors que des protestataires agressifs se rassemblaient ou organisaient illégalement de nouvelles manifestations dans divers districts de Hong Kong. La violence s'est propagée davantage, affectant la vie normale d'un nombre croissant d'habitants.

- le 6 juillet, des conflits ont éclaté dans le district de Tuen Mun entre manifestants et résidents. Des habitants ont été assiégés, battus et frappés par des radicaux. Les manifestants ont occupé des routes et assiégé le poste de police de Tuen Mun.

- le 7 juillet, les protestataires ont organisé une autre manifestation à Kowloon, entraînant une chute de 50% du nombre de passagers dans la gare de train à grande vitesse de West Kowloon, par rapport à un week-end moyen. Seuls 31 000 passagers purent emprunter la gare ce jour-là. Après la manifestation, des protestataires radicaux ont illégalement bloqué les rues du quartier de Tsim Sha Tsui, forçant la plupart des magasins à fermer plus tôt dans cette zone commerçante naguère à la mode.

- le 13 juillet, une manifestation dans le district de Sheung Shui s'est terminée par de violents affrontements avec la police. Quelques manifestants radicaux ont arraché des barres de fer, bloqué les routes principales, frappé et agressé des policiers à l'aide de parapluies, de barres de fer, de poudres toxiques et de liquides corrosifs. Au moins 16 membres des forces de l'ordre ont été blessés. Pendant la nuit, des membres radicaux ont continué à saboter les magasins du district. La police a ensuite lancé une opération de nettoyage conformément à la loi.

- le 14 juillet, des manifestants radicaux ont arraché la clôture du bord de route dans le district de Sha Tin pour bloquer des voies, aiguisé des branches de bambou pour en faire des armes, ont lancé des briques, des parapluies et d'autres débris sur des policiers depuis de hauts immeubles. De violents affrontements ont éclaté au New Town Plaza, blessant au moins 10 policiers. Un policier en civil a été attaqué par groupe d'émeutiers. Certains policiers ont été victimes de fractures au visage et un d'entre eux a même été mordu au doigt.

- le 27 juillet, bien que la police de Hong Kong ait émis un avis d'opposition, certaines personnes se sont rassemblées illégalement dans le district de Yuen Long. Un groupe de manifestants radicaux a illégalement coupé la circulation, assiégé des véhicules de la police, brisé les vitres des voitures et recouvert des voitures de mots insultants. Des agents de police ont été déployés aux entrées des villages pour prévenir les conflits entre les manifestants et les villageois. Plusieurs manifestants radicaux ont également assiégé le commissariat de police de Yuen Long, forçant la salle de reportage à suspendre ses services. Des législateurs de l'opposition étaient une fois de plus présents pour soutenir les actes de violence.

- le 28 juillet, un certain nombre de manifestants radicaux ont organisé des manifestations illégales dans le centre et l'ouest de l'île de Hong Kong, entravant sérieusement la circulation. Ils ont déterré des pavés, détruit des panneaux de signalisation et des lampadaires, incendié plusieurs routes et chargé des lignes de police. La violence a à nouveau augmenté, certaines personnes portant même des armes mortelles telles que des arcs, des flèches et des bombes à essence.

Une atteinte au principe « Un pays, deux systèmes »

Un groupe de radicaux extrémistes a pris d'assaut les bureaux du gouvernement central à Hong Kong, insulté l'emblème et le drapeau nationaux de la Chine, porté atteinte à la souveraineté et à la dignité nationales ainsi qu'au principe « Un pays, deux systèmes ».

- le 21 juillet, des manifestants radicaux ont assiégé et attaqué le Bureau de liaison du gouvernement populaire central, ont défiguré l'emblème national devant le bâtiment en y lançant des œufs et des balles de peinture noires, en endommageant des installations de sécurité et en griffonnant des graffitis insultant le pays. Ils se sont même vantés de la formation d'une « législature intérimaire » dans une déclaration lue sur place.

- les 28 juillet et 4 août, des manifestants radicaux ont multiplié les attaques sur le Bureau de liaison, mais ils ont été repoussés par la police anti-émeutes.

- le 3 et 5 août, des extrémistes vêtus de noir et masqués ont arraché le drapeau national chinois à deux reprises de son mât à Tsim Sha Tsui et l'ont jeté à la mer, au mépris de la souveraineté nationale. Le 26 juillet, la police avait déjà arrêté un suspect soupçonné d'avoir profané l'emblème national.

Hong Kong poussée au bord du gouffre

La violence et le chaos se sont intensifiés en août lorsque des voyous ont utilisé des tactiques de guérilla pour organiser des grèves, bloquer les transports en commun, empêcher les habitants de se rendre au travail, endommager les locaux publics, assiéger les commissariats de police et attaquer des policiers à travers Hong Kong, poussant la ville au bord du précipice.

- le 3 août, des manifestants radicaux ont saboté des zones de Yau Ma Tei, Tsim Sha Tsui et Mong Kok. Ils ont bloqué le tunnel Cross-Harbor par deux fois, paralysant le trafic entre l'île de Hong Kong et Kowloon. Ils ont chargé les postes de police de Tsim Sha Tsui, de Mong Kok et de Wong Tai Sin, insultant et provoquant verbalement la police, détruit des véhicules de police et déclenché des incendies devant les postes de police.

- le 4 août, des manifestants ont causé des dégâts considérables à l'ouest de l'île de Hong Kong, à Causeway Bay et à Tseung Kwan O en bloquant des rues et en prenant d'assaut plusieurs postes de police. Ils se sont ensuite rendus à Hung Hom pour bloquer le tunnel Cross-Harbour et la place Golden Bauhinia pour y salir la sculpture.

- le 5 août, des rassemblements-éclair ont semé la confusion à Hong Kong. Ils ont détruit des installations publiques, notamment des balustrades, des briques de trottoir, des bornes de signalisation et des luminaires. En conséquence, 36 routes et le tunnel Cross-Harbour ont été bloqués, 96 bus suspendus ou redirigés, 8 lignes MTR obstruées et plus de 200 vols annulés.

De la nuit du 5 août aux petites heures du lendemain, des manifestants radicaux ont envahi au moins 10 postes de police. Ils ont gribouillé des mots insultant la police, ont lancé des bombes à essence et des bombes incendiaires dans des postes de police et sur les agents, ont fait usage de lasers dangereux pour la vision, dégradant des voitures de police en ruine et ont semé le chaos dans plusieurs rues, postes de police et bâtiments. Ils ont également coupé des lignes électriques.

- le 11 août, les manifestants ont lancé des bombes à essence et blessé au moins un policier.

- le soir du 13 août et au début de la journée du 14 août, des actes d'une violence choquante se sont produits à l'aéroport international de Hong Kong. Certains radicaux violents qui participaient à une réunion illégale à l'aéroport ont infligé des dommages physiques graves à deux résidents de la partie continentale de la Chine.

Le 13 août vers 20h00, heure locale, ils ont illégalement arrêté un résident de Shenzhen du nom de Xu, qui était titulaire d'un permis de voyage pour Hong Kong et Macao à des fins de visite privée et qui se trouvait à l'aéroport pour voir des gens partir. Ils l'ont ligoté, tiré au laser sur ses yeux et l'ont plongé dans le coma. Ils ont également empêché une ambulance de l'emmener à l'hôpital. Avec l'aide de la police, il a fallu près de quatre heures pour que M. Xu soit sauvé. Au fur et à mesure que les événements se déroulaient, ils ont également assiégé et agressé un policier et lui ont arraché sa matraque.

Après minuit le 14 août, des radicaux violents ont ligoté les mains d'un journaliste du Global Times du nom de Fu et l'ont frappé affirmant qu'il était un faux journaliste, lui causant de multiples blessures.

Les manifestants radicaux sont devenus mieux équipés, coordonnés et planifiés, et ils ont continué à pousser le niveau de violence à de nouveaux sommets. De manière alarmante, de nombreux dépôts d'armes contenant des explosifs, des bombes incendiaires et des couteaux que l'on soupçonne appartenir à des manifestants radicaux ont été découverts au cours d'opérations policières.

Du 9 juin au 6 août, la police de Hong Kong a arrêté 589 personnes soupçonnées de réunion illégale, d'émeute et d'agression de la police.

Ce qui est encore plus alarmant, c'est que les forces anti-chinoises de l'Occident se sont entendues avec les forces locales anti-chinoises qui ont l'intention de semer le désordre à Hong Kong. À plusieurs reprises, des ressortissants étrangers se sont rencontrés et ont discuté avec des manifestants radicaux. Récemment, les dirigeants des groupes « d'indépendance de Hong Kong » ont rencontré secrètement des représentants du consulat général des États-Unis à Hong Kong. Le lendemain de leur réunion, les groupes ont annoncé sur des réseaux sociaux qu'ils prévoyaient de boycotter les cours en septembre.

Il est incontestablement évident et incontestable que le camp de l'opposition de Hong Kong et les groupes radicaux se sont entendus avec des forces étrangères. Certaines forces américaines et britanniques ont délibérément ignoré la violence extrême dans les manifestations illégales et tenté de faire de cette véritable mafia une foule de militants « de la liberté, de la démocratie et des droits de l'homme ».

Au cours des récentes émeutes, la police de Hong Kong a honoré ses obligations et a appliqué la loi avec professionnalisme et grande retenue. Elle a été l'un des piliers de la protection de la sécurité sociale à Hong Kong et le dernier bouclier à avoir préservé sa stabilité sociale, maintenant sa réputation de force de police parmi les plus remarquables au monde. Du 9 juin au 5 août, 139 policiers ont été blessés dans l'exercice de leurs fonctions.

Si l'on se penche sur ce qui s'est passé au cours des deux derniers mois, les questions relatives à la modification de l'ordonnance ont changé de nature et portent désormais les traits d'une « révolution de la couleur ».

Si la violence et le chaos persistaient, la sécurité des vies et des biens des citoyens de Hong Kong serait mise en péril, et l'autorité de gouvernance du gouvernement de la RASHK, pierre angulaire de l'état de droit à Hong Kong, de sa prospérité et de sa stabilité, et du principe « Un pays, deux systèmes » sera détruit. Les citoyens de Hong Kong ne permettront pas que cela se produise. Le peuple chinois ne permettra pas que cela se produise.

Le 7 août, le Bureau des affaires de Hong Kong et Macao du Conseil des affaires d'État -le gouvernement chinois- et le Bureau de liaison du gouvernement populaire central à Hong Kong ont organisé conjointement un symposium à Shenzhen, dans la province du Guangdong (sud de la Chine), pour informer les participants sur la politique des autorités centrales en matière de stabilisation de la situation à Hong Kong, soulignant que la tâche la plus urgente et primordiale à Hong Kong était de mettre fin à la violence, de faire cesser le chaos et de rétablir l'ordre.

Les récentes violences à Hong Kong sont intolérables dans toute société civilisée, rationnelle et soumise à l'état de droit. Tous les actes illégaux et criminels qui enfreignent de manière flagrante le principe fondamental « Un pays, deux systèmes », violent l'état de droit, détruisent la stabilité sociale et portent atteinte à l'intérêt public, seront traduits en justice.

(Rédacteurs :实习生2, Yishuang Liu)
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