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Les anciens étudiants à l'étranger plus susceptibles de réussir à créer leur entreprise

le Quotidien du Peuple en ligne | 12.09.2017 14h57

Selon un sondage mené auprès de 2 005 répondants par le China Youth Daily, la plupart des personnes interrogées estiment qu'un lancement de start-up a plus de chances de réussir lorsque leur créateur a étudié à l'étranger.

Précisant que 26,2% des sondés étaient d'anciens étudiants à l'étranger, l'enquête a révélé que, quand il s'agit de lancer une start-up, 83,1% des répondants pensent que les étudiants qui sont revenus en Chine après la fin de leurs études à l'étranger sont avantagés par rapport à leurs homologues nationaux qui ne l'ont pas fait.

Environ 58% ont déclaré que leur atout principal est la perspective et la vision internationales obtenues grâce aux études et à la vie à l'étranger. Parmi les autres avantages identifiés figurent les politiques de soutien (49,2%), les compétences linguistiques et de communication (46,2%) et une meilleure compréhension des tendances mondiales de l'industrie (45,4%).

Près de 70% des Chinois revenus de l'étranger ont suivi un baccalauréat et 27,4% des programmes de maîtrise.

Les trois grands domaines qui attirent le plus les jeunes entrepreneurs sont l'Internet (60%), les communications électroniques (51,5%) et l'innovation technologique (48,8%). De même, près de 80% des étudiants chinois revenus dans leur pays ont dit avoir l'intention de créer leur propre entreprise.

Xu Bo, qui a fini ses études au Royaume-Uni il y a cinq ans, a déclaré que la croissance florissante de toutes sortes d'applications depuis 2012 l'a attiré vers le secteur de l'Internet et c'est ainsi que, finalement, il a lancé une application de rencontres destinée aux étudiants des universités.

Yan Hanhan, qui passe actuellement son master à New York, a quant à lui souligné qu'il se sentait inspiré par les riches opportunités de carrière offertes par les technologies de l'information et l'Internet en Chine.

Selon Lang Jing, secrétaire général de la China Overseas Scholars Pioneer Park Alliance, plus de 50 000 diplômés qui ont fait des études à l'étranger travaillent dans des zones d'incubateurs d'entreprises en Chine et 100 start-ups issues de ces zones sont déjà cotées sur les marchés boursiers chinois.

D'après M. Lang, la stratégie consistant à revigorer la Chine grâce au développement des ressources humaines et à mettre l'accent sur la croissance économique axée sur l'innovation va avoir pour conséquence une énorme demande pour des talents étrangers mais aussi pour ceux qui ont achevé leurs études à l'étranger.

Les politiques de soutien aux niveaux central et régional et un environnement de financement favorable, a-t-il ajouté, pourraient également contribuer à stimuler l'esprit d'entreprise chez les étudiants qui reviennent en Chine.

Par ailleurs, dans le sondage, 71% des personnes interrogées ont déclaré que les étudiants revenus en Chine bénéficiaient de politiques de soutien les visant spécifiquement. Cependant, en comparaison avec ceux qui ont fini leurs études en Chine, ceux qui y sont revenus ont tout de même certains inconvénients : il s'agit notamment d'un manque de compréhension du marché domestique (56,1%), d'un manque d'expérience opérationnelle (45,9%) et de difficultés financières (40,2%).

Toujours selon l'enquête, plus de 55% des sondés ont demandé que les procédures d'ouverture de start-up soient simplifiées, 47,9% attendent de l'aide pour comprendre le marché et 43,2% espèrent des canaux de financement spéciaux.

Enfin, a rapporté l'agence de presse Xinhua, plus de 2,65 millions d'étudiants à l'étranger étaient revenus en Chine à la fin de 2016.

(Rédacteurs :Yishuang Liu, Wei SHAN)
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