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La Roumanie salue l'initiative "la Ceinture et la Route"

Xinhua | 31.03.2016 08h26

La Roumanie salue l'initiative "la Ceinture et la Route", la qualifiant de poursuite de l'idée de la Route de la Soie au XXIe siècle, a déclaré mardi lors d'un atelier tenu à Bucarest Florin Marius Tacu, secrétaire d'Etat à la Chancellerie du Premier ministre roumain.

M. Tacu, ancien consul général roumain à Shanghai, a fait savoir que le président roumain Klaus Iohannis a souligné son souhait de faciliter les échanges économiques entre l'Europe et la Chine lors d'une réunion avec le corps diplomatique en janvier 2015 à Bucarest.

M. Tacu a ajouté que la Roumanie "s'intéresse à tous les domaines : l'énergie nucléaire, les infrastructures (...) Nous faisons des efforts pour rationaliser les procédures d'entrée de produits roumains sur le marché chinois".

Daniel Tanase, responsable du Département de la mondialisation du ministère roumain des Affaires étrangères, a fait savoir que l'initiative chinoise d'ouvrir une nouvelle Route de la Soie afin de relier l'Europe à l'Asie offre un nouvelle vitalité à la plate-forme de coopération 16+1 (16 pays d'Europe centrale et orientale plus la Chine, ndlr).

"La Roumanie souhaite trouver des points communs entre la coopération 16+1, les programmes de l'UE pour les infrastructures et les investissements, et la nouvelle Route de la Soie proposée par la Chine", a-t-il indiqué.

Selon Dinu Dinulescu, secrétaire général de l'Association pour l'étude et la prévision sociale et économique (AEPSE), la valeur des échanges de biens entre la Chine et l'UE s'élève à un milliard d'euros (1,11 milliard de dollars) par jour.

M. Dinulescu a déclaré lors de l'atelier qu'il fallait toutefois six mois pour que les échanges entre la Roumanie et la Chine atteignent un milliard d'euros, et qu'il existe donc un grand potentiel de développement.

"La Roumanie était un partenaire important de la Chine, et dans le cadre de coopération 16+1, nous pourrons redevenir un excellent marché pour la Chine. Nous pouvons devenir un centre d'énergie, car nous disposons de complexes énergétiques, pour l'énergie tant traditionnelle que renouvelable", a-t-il souligné.

En outre, Liviu Muresan, président de la fondation EURISC, a souligné que "l'économie mondiale a besoin de la Chine".

Ce think-tank (groupe de réflexion) roumain souhaite promouvoir des projets économiques et de développement pragmatiques et stimuler la coopération entre la Chine et les pays d'Europe centrale et orientale (PECO), conformément à l'initiative "la Ceinture et la Route" ainsi qu'au mécanisme 16+1.

"La Chine a avancé l'initiative 'la Ceinture et la Route' en analysant les défis dans le monde d'aujourd'hui et les nouvelles tâches de la Chine, afin de renforcer la coopération et de promouvoir le développement commun", a expliqué Xu Feihong, ambassadeur de Chine en Roumanie.

Le diplomate a souligné qu'en 2015, les entreprises chinoises ont investi 40,8 milliards de dollars dans les pays situés le long de la Ceinture et de la Route. L'économie chinoise se développera avec les économies de ces pays, ce qui contribuera à la prospérité en Asie et en Europe.

Concernant la coopération entre la Roumanie et la Chine, M. Xu a indiqué qu'il était très content de la coopération dans le secteur énergétique. Cependant, "le niveau de notre coopération mutuelle est encore inférieur à nos ambitions", a-t-il estimé.

"Nous allons devoir trouver des méthodes pour promouvoir les projets de coopération mutuelle entre la Chine et la Roumanie", a-t-il déclaré.

L'atelier, placé sous le thème "Coopération Roumanie-Chine : la contribution roumaine au 16+1 et à l'initiative la Ceinture et la Route", a été organisé par la fondation EURISC, en collaboration avec deux autres think-tanks locaux.

(Rédacteurs :Yishuang Liu, Guangqi CUI)
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