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Chine : l'initiative "la Ceinture et la Route" entraîne un essor des groupes de réflexion

Xinhua | 03.03.2016 08h00

Alors que de nouveaux groupes de réflexion voient le jour en Chine pour étudier l'initiative "la Ceinture et la Route", des experts appellent à améliorer les capacités de recherche.

Une alliance de groupes de réflexion dédiés à l'initiative "la Ceinture et la Route" s'est formée l'année dernière à Beijing et couvre désormais 80 think tanks.

Il existe plus de 100 groupes de réflexion dédiés à la recherche sur cette initiative, mais les orientations de recherche de chacun sont distinctes, explique Li Shaoxian, directeur de l'institut de recherche arabe de l'Université du Ningxia.

Dans le but de mieux servir le gouvernement et la société, ils ont besoin de plus de professionnels et d'améliorer leurs compétences de base en termes de recherche, note-t-il.

L'objectif d'un bon groupe de réflexion est de fournir des suggestions et de mieux faire entendre la voix de la Chine à travers le monde.

Le gouvernement chinois soutient activement l'établissement de think tanks d'élite pour servir le développement du pays et a publié des documents pour encadrer leur développement.

Dans tous les pays, les groupes de réflexion jouent un rôle dans la prise, l'évaluation et la mise en oeuvre des décisions, indique Wang Linggui, membre de Research and Development International (RDI), un jeune think tank sous l'égide l'Académie des sciences sociales de Chine.

Alors que l'initiative "la Ceinture et la Route" est entrée dans une période clé de mise en oeuvre, la Chine a besoin de groupes de réflexion excellents pour leurs recherches, visions et influences professionnelles, déclare M. Wang.

Les groupes de réflexion professionnels peuvent utiliser diverses ressources pour promouvoir la coopération nationale et internationale et améliorer les échanges politiques entre les pays, facilitant ainsi la pose de fondations pour promouvoir l'initiative, souligne-t-il.

Par exemple, RDI a publié plusieurs rapport sur les entreprises, lois et règlements importants dans des pays impliqués dans l'initiative, offrant ainsi une meilleure compréhension des conditions locales aux décideurs politiques chinois et aux entreprises espérant faire des affaires à l'étranger, ajoute-t-il.

RDI lancera conjointement avec le Kazakhstan une plate-forme de services pour la coopération entre les deux pays.

Un rapport mondial sur les groupes de réflexion publié en janvier par l'Université de Pennsylvanie montre que la Chine reste le deuxième plus grand pays en termes de nombre de think tanks. Le rapport précise que le nombre de groupes de réflexion chinois parmi les 150 plus importants au monde est passé de sept à neuf l'année dernière.

Les groupes de réflexion non gouvernementaux doivent saisir ces opportunités pour renforcer leurs compétences, ajoute M. Li.

(Rédacteurs :Yishuang Liu, Guangqi CUI)
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