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Un vieil homme de Chongqing enseigne aux adolescents des inventions anciennes

le Quotidien du Peuple en ligne | 08.03.2022 10h30

Tang Jialu, 75 ans, qui a créé un centre de recherche pour adolescents pour apprendre et reproduire des dispositifs scientifiques et technologiques traditionnels chinois à Chongqing (sud-ouest de la Chine), a récemment été acclamé par les internautes.

Le centre, situé à Colorful Happy Farm dans le district de Shapingba à Chongqing, abrite une collection de deux douzaines de modèles d'inventions chinoises anciennes -par exemple, un moulin à vent à axe vertical et une souffleuse hydraulique- tous restaurés par lui.

(Photo/Capture d'écran sur chinadaily.com.cn)

En mars de l'année dernière, M. Tang a quitté Beijing pour ouvrir un centre temporaire à Chongqing. Il voulait révéler la gloire des sciences et de technologies chinoises anciennes.

De nombreux moulins à vent à travers le pays sont maintenant de conception européenne, mais dès la dynastie Han (206 avant J.-C. - 220), les Chinois avaient inventé leur propre style de moulin à vent, comme celui avec l'axe vertical au centre. « C'est la sagesse de nos ancêtres », a souligné M. Tang, ajoutant que l'arbre tournait quelle que soit la direction d'où le vent soufflait, et il fournissait suffisamment d'énergie pour faire fonctionner simultanément deux à quatre moulins à pierre.

Les étudiants acquièrent une expérience pratique après avoir obtenu un aperçu des principes de travail en écoutant les explications de M. Tang.

(Photo/Capture d'écran sur chinadaily.com.cn)

« Au cours de l'année écoulée, les étudiants ici ont montré un vif intérêt pour les sciences et technologies anciennes », a de son côté déclaré Wei Lai, directeur de Colorful Happy Farm.

Dans les années 1980, Tang Jialu a quitté son ancien emploi à Beijing et a travaillé dans un institut de recherche du district de Yongchuan à Chongqing. En prenant contact avec des invités étrangers qui travaillaient ici et en envoyant à chacun un exemple bien choisi d'artisanat populaire chinois, l'intérêt de M. Tang s'est renforcé.

Pour découvrir l'artisanat folklorique traditionnel disséminé parmi le peuple, il s'est rendu à Chongqing et dans diverses provinces, comme le Sichuan, le Shaanxi, le Guizhou, le Jiangxi et le Zhejiang. Il a recueilli des informations de première main sur de nombreux dispositifs scientifiques et technologiques anciens et en a fait des croquis. Puis il les a restaurés ou reproduits au fil des ans à grande échelle.

M. Tang a déclaré qu'en 2019, il avait commencé à attirer l'attention des instituts de recherche nationaux, ainsi que de chercheurs aux américains, japonais et sud-coréens. Et les universitaires l'invitent souvent pour des échanges académiques.

(Photo/Capture d'écran sur chinadaily.com.cn)

A présent, il a restauré la plupart des anciennes inventions scientifiques et technologiques de la catégorie agricole figurant dans L'exploitation des œuvres de la nature, une encyclopédie couvrant un large éventail de questions techniques publiée pendant la dynastie Ming (1368-1644).

« La culture est l'âme d'une nation. Nous devons tirer notre force de ces choses traditionnelles », a souligné M. Tang, qui a dit espérer construire un grand musée pour exposer des centaines d'inventions restaurées.

« J'espère que cela rapprochera les jeunes de la longue histoire et de la civilisation du pays, développera la civilisation chinoise et renforcera la confiance culturelle de la jeune génération », a-t-il conclu.

(Rédacteurs :Shuang Sheng, Yishuang Liu)
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