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Bienvenue à la Huang Rui Cloud House, d'un dépotoir à un site d'art

le Quotidien du Peuple en ligne | 08.12.2017 15h42
  • Bienvenue à la Huang Rui Cloud House, d'un dépotoir à un site d'art

    1/12Près de 200 000 briques qui jadis faisaient partie des remparts de la ville, datant de l'époque des Ming et des Qing, ont été réutilisées. (Photo fournie au Quotidien du Peuple en ligne)

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    2/12Dans l'esprit de traduire une certaine immatérialité, Huang Rui a baptisé son œuvre architecturale « Cloud House » (la maison nuage). (Photo fournie au Quotidien du Peuple en ligne)

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    3/12Les différents espaces de la résidence, disposés conformément aux principes du Yi Jing, ont été nommés en s'inspirant notamment du Soleil, de la Terre, du nuage et du vent…(Photo fournie au Quotidien du Peuple en ligne)

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    4/12Le bois de la poutre du pavillon dans le jardin était celui qu'on utilisait pour restaurer la maison du prince Gong. (Photo fournie au Quotidien du Peuple en ligne)

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    5/12Les chambres sont meublées de mobilier de bureau transportés de l'ancienne zone industrielle ‘798'. (Photo fournie au Quotidien du Peuple en ligne)

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    6/12Ce nouvel espace d'art présentera de célèbres œuvres de peinture et de sculpture du Chinois. (Photo fournie au Quotidien du Peuple en ligne)

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    7/12Ce nouvel espace d'art présentera de célèbres œuvres de peinture et de sculpture du Chinois. (Photo fournie au Quotidien du Peuple en ligne)

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    8/12A l'intérieur, les chambres sont meublées de mobilier de bureau transportés de l'ancienne zone industrielle ‘798', transformée aujourd'hui en quartiers artistiques, pour créer des espaces de vie et de travail. (Photo fournie au Quotidien du Peuple en ligne)

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    9/12L'artiste pare ses murs de peintures réalisées avant son départ au Japon en 1984. (Photo fournie au Quotidien du Peuple en ligne)

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    11/12L'artiste pare ses murs de peintures réalisées avant son départ au Japon en 1984. (Photo fournie au Quotidien du Peuple en ligne)

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Les amoureux de la peinture et de l'architecture chinois auront du mal à croire que l'espace d'art qu'ils fréquenteront désormais est une ancienne décharge.

Ce terrain de 3 000 mètres carrés, situé à l'extérieur de la cinquième périphérique du nord-est de Beijing, fut il y a dix ans, l'un des endroits où étaient déchargées les ordures de la capitale chinoise, jusqu'à ce qu'un artiste décide de s'y installer avec sa conjointe.

Né en 1952, Huang Rui qui a grandi au cœur des Hutong de Beijing (ensemble de petits passages et de ruelles), a tenté de faire revivre les matériaux ayant servi à la construction de la vieille ville de Beijing à travers celle d'un bâtiment moderne : près de 200 000 briques qui jadis faisaient partie des remparts de la ville, datant de l'époque des Ming et des Qing, ont été réutilisées.

« Le bois que j'ai choisi pour la poutre du pavillon dans le jardin, était celui qu'on utilisait pour restaurer la maison du prince Gong », a expliqué l'artiste, selon qui, toutes ces matières sont le témoignage d'un vieux Beijing qui se voit inonder par les édifices contemporains.

Dans l'esprit de traduire une certaine immatérialité, Huang Rui a baptisé son œuvre architecturale « Cloud House » (la maison nuage). Ayant vécu au Japon pendant une dizaine d'années, il s'occupe de son logement de la même manière qu'un maître Zen gère son sanctuaire. Les différents espaces de la résidence, disposés conformément aux principes du Yi Jing, ou le Classique des changements, ont été nommés en s'inspirant notamment du Soleil, de la Terre, du nuage et du vent…

Les bâtiments construits autour d'un miroir d'eau forment un enclos, donnant l'illusion d'une cour intérieure du traditionnel Siheyuan, les typiques maisons anciennes à cour carrée de Beijing.

A l'intérieur, les chambres sont meublées de mobilier de bureau transportés de l'ancienne zone industrielle '798', transformée aujourd'hui en quartiers artistiques, pour créer des espaces de vie et de travail.

« L'idée est de créer un nouveau classicisme à travers l'interaction entre les différents matériaux, les structures architecturales et les végétations », a souligné l'artiste, qui pare ses murs de peintures réalisées avant son départ au Japon en 1984.

D'un studio privé à un espace d'art ouvert

A partir du 9 décembre 2017, la Huang Rui Cloud House sera ouverte au public chaque week-end, a déclaré Bérénice Angrémy, qui est en charge de la planification des expositions pour l'établissement, lors d'une conférence de presse le 8 décembre. Ce nouvel espace d'art présentera de célèbres œuvres de peinture et de sculpture du Chinois, dont notamment Les brodeuses d'un groupe de production, et Le renouveau de Yuanmingyuan.

La 'maison nuage' est également programmée pour co-organiser prochainement avec la Fondation chinoise pour la protection des reliques culturelles, une série d'expositions mettant en lumières les recherches de Luo Zhewen, célèbre chercheur de l'architecture chinoise ancienne. L'endroit est aussi idéal pour l'organisation régulière d'activités autour du théâtre, de la danse, la tenue de conférences et la projection de films.

Lors d'une soirée d'adieu à la Cloud House consacrée à Amanda Galsworthy, l'épouse de l'ancien ambassadeur de France en Chine Maurice Gourdault-Montagne a exprimé : « La plus grande richesse, c'est la richesse de l'amitié. En apercevant tous ces amis, je pense que nous sommes millionnaires ! » 

(Rédacteurs :Guangqi CUI, Wei SHAN)
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