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L’Académie française des beaux-arts s’expose à Beijing

le Quotidien du Peuple en ligne | 10.05.2016 16h09
  • L’Académie française des beaux-arts s’expose à Beijing

    1/7Les œuvresdes membres de l'Académie française des beaux-arts exposées au Musée national d'art de Chine à Beijing. (Photos/China Daily)

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    5/7Les œuvresdes membres de l'Académie française des beaux-arts exposées au Musée national d'art de Chine à Beijing. (Photos/China Daily)

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    6/7Les œuvresdes membres de l'Académie française des beaux-arts exposées au Musée national d'art de Chine à Beijing. (Photos/China Daily)

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    7/7Les œuvresdes membres de l'Académie française des beaux-arts exposées au Musée national d'art de Chine à Beijing. (Photos/China Daily)

Soixante-six peintures et gravures de neuf membres de l'Académie française des beaux-arts sont actuellement présentées dans une exposition au Musée national d'art de Chine (NAMOC) à Beijing.

Cette structure, avec ses 45 membres, est l'une des cinq institutions sous la direction de l'Institut de France basé à Paris, et favorise la promotion de la création artistique dans l'hexagone et à l'étranger sous différentes formes, y compris les prix et fonds subventionnaires.

En Chine, l'Académie française des beaux-Arts connaît la même notoriété que l'Ecole supérieure des beaux-arts à Paris, où ont étudié de nombreux artistes chinois de premier plan.

Par exemple, le peintre Chu Teh-chun (1920-2014), né dans la province de l'Anhui et devenu citoyen français en 1980, a été le premier artiste chinois à faire partie de l'Académie française en 1997.

Cinq ans plus tard, ZaoWou-ki (1921-2013), camarade de classe de Chu à l'école des beaux-arts de Chine de Hangzhou, dans la province du Zhejiang, a émigré à Paris en 1948 et a également rejoint l'Académie française.

L'exposition est intitulée « L'héritage de l'Immortalité », le fait que les membres de cet établissement prestigieux sont souvent désignés comme des «Immortels», a noté Wu Weishan, le directeur du NAMOC.

Didier Bernheim, le commissaire de l'exposition et un des membres correspondants de l'Académie française, a souligné l'ouverture de l'institution n'ayant pas vocation d'imposer au public un ou plusieurs styles artistiques.

«L'événement présente non seulement les riches traditions de l'art français, mais aussi l'évolution révolutionnaire de ses différentes époques, en particulier la manière dont les artistes d'aujourd'hui rapprochent leurs œuvres des questions universelles, comme la relation entre les humains et la nature», a fait remarquer Wu, qui est lui-même sculpteur.

L'art moderne chinois a été énormément influencé par l'art occidental, en particulier l'art français. De nombreux maîtres de l'art chinois du 20e siècle ont étudié à l'Ecole supérieure des beaux-arts de Paris, notamment Xu Beihong, Wu Guanzhong et LiuKaiqu, le dernier étant un pionnier de la sculpture chinoise et le premier directeur du Musée national d'art de Chine de 1963 à1993.

(Rédacteurs :Qian HE, Guangqi CUI)
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