Une dizaine de graffitis réalisés sur les ruines d'un chantier à Shanghai, ont beaucoup attiré l'attention en Chine, que ce soit au moment de leur apparition ou suite à leur disparition.
Le mois dernier, les photos de ces graffitis ont été publiées sur Internet et sont devenues extrêmement populaires dans le pays. Mais malheureusement, ces graffitis ont été effacés quelques jours seulement après leur création, ce qui a provoqué un vif débat chez les internautes. De nombreuses personnes ont exprimé leurs regrets et leur mécontentement, qualifiant de "violent" le traitement qui a été réservé à ces oeuvres.
Il s'agit d'oeuvres réalisées en commun par deux graffeurs chinois et français, Shi Zheng et Julien Malland. Fin décembre, ces graffitis ont été créés pendant près de deux jours sur les ruines d'un chantier de démolition sur la route de Kangding, dans l'arrondissement de Jing'an à Shanghai.
Ayant un thème identique, ces peintures artistiques communiquaient avec les habitants du quartier grâce à des personnages créés à l'aide d'un style particulier et s'intégraient bien au quartier. Elles ont attiré beaucoup de visiteurs et de photographes. Certains internautes ont même appelé à conserver les ruines afin de protéger les graffitis.
En réponse aux critiques, un responsable de l'arrondissement de Jing'an a déclaré que les graffitis avaient été effacés pour des raisons de sécurité et que la visite des ruines n'était pas recommandée.
La question est devenue aussi un sujet important pour l'Assemblée populaire municipale de Shanghai et le Comité municipal de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC) de Shanghai.
M. Dai Jianguo, membre du comité et professeur à la faculté des sciences humaines et de la communication de l'Ecole normale supérieure de Shanghai, a indiqué qu'il était vraiment inquiétant de voir arriver trop de visiteurs sur ce chantier, mais que l'on pourrait renforcer la gestion et les diriger, au lieu d'effacer directement les graffitis, a-t-il ajouté.
Selon lui, les départements concernés pourraient ouvrir certaines zones du site pour les graffeurs et présenter leurs oeuvres au public.
A ce sujet, le graffeur chinois Shi Zheng a estimé qu'il était conscient que les graffitis n'étaient pas éternels. "Il est normal que les graffitis soient effacés, mais ce serait mieux de les conserver un peu plus longtemps", a-t-il ajouté.
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