Dernière mise à jour à 08h48 le 13/09

Page d'accueil>>Chine

Aucune surveillance ne peut être interprétée comme une approbation des rejets en océan par le Japon

Xinhua | 13.09.2023 08h21

Aucune surveillance ne peut être interprétée comme une approbation des rejets océaniques du Japon ou en donner la moindre légitimité ou légalité recherchée par le Japon, a déclaré mardi une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

L'AIEA a déclaré il y a quelques jours sur son site Internet que son premier échantillonnage indépendant et son analyse de l'eau de mer près de la centrale nucléaire de Fc Daiichi depuis le début des rejets d'eau traitée par le système avancé de traitement des liquides (ALPS) confirme que les niveaux de tritium sont inférieurs à la limite opérationnelle du Japon.

Invitée à en faire des commentaires, la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Mao Ning, a déclaré lors d'un point de presse quotidien que le rejet par le Japon d'eau contaminée par le nucléaire dans l'océan est un acte sans précédent qui touche l'intérêt et la préoccupation majeurs d'autres pays, et que la soi-disant surveillance du Secrétariat de l'AIEA n'est ni mandatée par le Conseil des gouverneurs de l'organisme, ni pleinement discutée par les Etats membres.

Il s'agit simplement d'un conseil technique et d'un soutien du Secrétariat au Japon, et ce n'est ni international ni indépendant, a déclaré Mme Mao.

Elle a noté qu'un total de 7.800 tonnes d'eau contaminée par le nucléaire ont été déversées dans l'océan, et pourtant la communauté internationale n'a toujours pas été informée des dispositions spécifiques de surveillance du Secrétariat de l'AIEA.

Le monde réclame un arrangement de surveillance international qui implique la participation pleine et substantielle des pays voisins du Japon et d'autres parties prenantes et qui restera efficace à long terme, ainsi qu'un plan de surveillance détaillé qui couvre des aspects tels que les catégories de radionucléides, la fréquence, les lieux, la portée et les rapports, a déclaré Mme Mao, appelant le Japon et le Secrétariat de l'AIEA à répondre à ces questions de manière sérieuse et responsable.

"Je dois également souligner qu'aucune surveillance ne peut être interprétée comme une approbation des rejets océaniques du Japon ou en donner la légitimité ou la légalité recherchée par le pays. Le Japon devrait immédiatement cesser de transférer les risques de pollution nucléaire sur le monde entier", a déclaré la porte-parole.

(Rédacteurs :Ying Xie, Yishuang Liu)
  • Votre pseudo
  •