Dernière mise à jour à 17h04 le 15/07
Un représentant du Turkménistan a affirmé mercredi à la 47e session du Conseil des droits de l'homme (CDH) des Nations Unies que les questions liées à Hong Kong et au Xinjiang relèvent des affaires intérieures de la Chine et que son pays soutient par conséquent la position du gouvernement chinois à ce sujet.
Le Turkménistan salue la résolution avancée par la Chine au CDH, intitulée "la contribution du développement à la jouissance de tous les droits de l'homme", qui a été adoptée par le conseil à une écrasante majorité, a déclaré le représentant turkmène dans un communiqué.
Le Turkménistan adhère à l'idée que le respect de la souveraineté, de l'indépendance, de l'intégrité territoriale des pays et de la non-ingérence dans les affaires intérieures des nations souveraines constituent les normes de gouvernance fondamentales des relations internationales, selon le communiqué.
"Dans ce contexte, ma délégation soutient la position du gouvernement de la République populaire de Chine, fondée sur le principe d'une seule Chine, (selon laquelle) les questions liées à Hong Kong et au Xinjiang relèvent des affaires intérieures chinoises", a dit le représentant turkmène.
"Nous sommes convaincus que le Conseil des droits de l'Homme (CDH) ne doit pas être utilisé à la manière d'une sphère politique s'étendant aux situations spécifiques d'un pays donné, et que la coopération ainsi qu'un véritable dialogue avec les pays concernés doivent définir les paramètres des actions du Conseil dans ces situations", ajoute le communiqué.
Selon la mission chinoise auprès de l'ONU à Genève, plus de 90 pays avaient exprimé leur soutien envers la Chine dans les questions liées au Xinjiang, à Hong Kong et au Tibet au cours de la session du CDH qui s'est tenue du 21 juin au 14 juillet.