Dernière mise à jour à 09h33 le 18/12
La Chine est prête à coopérer avec les Etats-Unis pour l'étude scientifique de ses nouveaux échantillons lunaires, mais la mise en place d'une telle coopération dépend de la politique du gouvernement américain, a-t-on appris jeudi auprès d'un responsable de l'Administration nationale de l'espace de Chine (ANEC).
La Chine est ouverte à la coopération avec les agences gouvernementales, les entreprises et les institutions, ainsi qu'avec les scientifiques et les ingénieurs des Etats-Unis, sur la base de l'intérêt mutuel et de l'utilisation pacifique de l'espace, a déclaré Wu Yanhua, directeur adjoint de l'ANEC, lors d'une conférence de presse sur la mission lunaire Chang'e-5.
Les ressources de l'espace extra-atmosphérique sont la richesse commune de l'humanité, selon le traité sur l'espace extra-atmosphérique, et le gouvernement chinois respectera ce traité, a déclaré M. Wu.
La capsule de retour de la sonde chinoise Chang'e-5 a atterri sur Terre aux petites heures du matin jeudi, ramenant les premiers échantillons chinois prélevés sur la Lune, ainsi que les échantillons lunaires les plus frais au monde depuis plus de 40 ans.
Le gouvernement chinois est disposé à partager les échantillons lunaires et les données d'exploration correspondantes avec des institutions et des scientifiques du monde entier pour des analyses scientifiques, a déclaré M. Wu.
Malheureusement, en 2011, le Congrès américain a adopté une loi connue sous le nom de Wolf Amendment, qui interdit aux agences gouvernementales américaines, y compris la NASA et le Bureau de la politique scientifique et technologique de la Maison Blanche, de coopérer avec la Chine sur les activités spatiales, a indiqué M. Wu.
"La question de savoir s'il y aura une coopération dépend de la politique du gouvernement américain", a-t-il ajouté.