Dernière mise à jour à 08h59 le 01/06

Page d'accueil>>Chine

La Chine s'oppose à un communiqué conjoint de pays étrangers sur la décision de l'APN concernant la législation de la sécurité nationale pour Hong Kong

Xinhua | 01.06.2020 08h24

La Chine a exprimé vendredi son vif mécontentement et sa ferme opposition face aux "commentaires irresponsables et accusations injustifiées" de certains pays concernant la décision de l'Assemblée populaire nationale (APN) sur la législation de la sécurité nationale pour Hong Kong.

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Zhao Lijian a fait ces remarques en réponse à un communiqué conjoint publié jeudi par les ministres des Affaires étrangères des Etats-Unis, du Royaume-Uni, de l'Australie et du Canada indiquant que la décision de l'APN enfreignait les obligations internationales dans le cadre de la Déclaration conjointe sino-britannique et sapait le cadre "un pays, deux systèmes".

"L'adoption par l'APN de la décision sur l'établissement et l'amélioration du système juridique et des mécanismes d'application pour sauvegarder la sécurité nationale dans la Région administrative spéciale (RAS) de Hong Kong est entièrement une affaire intérieure de la Chine, et aucun pays étranger n'a le droit de s'y ingérer", a indiqué M. Zhao.

Néanmoins, certains pays ont proféré des "commentaires irresponsables et accusations injustifiées" contre la décision de l'APN, s'ingérant dans les affaires de Hong Kong et les affaires intérieures de la Chine, a précisé M. Zhao, ajoutant que la partie chinoise avait déposé des représentations solennelles auprès des pays concernés.

"Aucun pays au monde ne permet des activités mettant en danger sa sécurité nationale, dont les activités sécessionnistes sur son territoire".

Depuis la reprise de l'exercice de la souveraineté de la Chine sur Hong Kong en 1997, le gouvernement central a administré la RAS de Hong Kong en accord avec la Constitution et la Loi fondamentale de la RAS de Hong Kong au lieu de la Déclaration conjointe sino-britannique, a rappelé le porte-parole. Par conséquent, ces pays n'ont ni les bases juridiques ni le droit de citer la Déclaration conjointe sino-britannique pour pointer du doigt les affaires de Hong Kong.

Selon le porte-parole, Hong Kong appartient à la Chine, et personne ne se soucie plus de la prospérité, de la stabilité et du bien-être fondamental des résidents de Hong Kong que le gouvernement central, et personne n'est plus déterminé à appliquer pleinement et sincèrement la politique "un pays, deux systèmes" et la Loi fondamentale que le gouvernement central.

"Nous souhaitons demander aux pays concernés de respecter la souveraineté de la Chine, de se conformer au droit international et aux normes fondamentales régissant les relations internationales, de rester prudents avec leurs paroles et leurs actes, de cesser de s'ingérer dans les affaires de Hong Kong et les affaires intérieures de la Chine sous quelque forme que ce soit et de contribuer davantage à la prospérité, à la stabilité et au développement des liens bilatéraux, plutôt que de faire l'inverse", a ajouté M. Zhao.

(Rédacteurs :孙晨晨, Yishuang Liu)
Partagez cet article sur :
  • Votre pseudo
  •     

Conseils de la rédaction :