Dernière mise à jour à 08h59 le 06/02
La Chine a appelé les pays à travers le monde à considérer les risques du réseau 5G de manière objective et à fournir un environnement ouvert, équitable, juste et non-discriminatoire pour la technologie 5G afin de réaliser des bénéfices mutuels et un développement commun, a déclaré mercredi la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hua Chunying.
L'Académie pour les technologies de l'information et des communications de Chine et le Groupe de promotion IMT-2020 (5G) ont récemment publié un rapport sur la sécurité de la 5G.
Le rapport offre une vue systémique des risques de sécurité potentiels dans les technologies clés, les scénarios d'application typiques et l'écologie industrielle, proposant des concepts de sécurité et des mesures de protection correspondantes et envisageant le renforcement de la confiance mutuelle et de la coopération en vue de promouvoir un développement en toute sécurité de la technologie 5G, a indiqué Mme Hua lors d'un point de presse en ligne.
La 5G est une nouvelle génération de technologie de l'information et des communications qui continue à évoluer et à se moderniser, et le développement accéléré de la 5G aura de multiples et profonds impacts politiques, économiques, culturels et sociaux, a expliqué la porte-parole, ajoutant que les pays se trouvaient dans des positions similaires concernant la promotion de la croissance de l'économie numérique et les défis posés par les risques de sécurité.
Tous les pays doivent épouser un concept de cybersécurité ouvert et coopératif, considérer les risques du réseau 5G de manière objective et discuter et formuler des normes et règles mondiales liées à la sécurité 5G sur les plates-formes multilatérales permettant la participation de toutes les parties.
La communauté internationale doit adopter le principe de respect et de confiance mutuels, fournir un environnement ouvert, équitable, juste et non-discriminatoire pour la technologie 5G et saisir l'énorme opportunité présentée par le développement du nouveau cycle de révolution scientifique et technologique pour réaliser des bénéfices mutuels et le développement commun, a-t-elle conclu.