Dernière mise à jour à 14h15 le 08/11
La coopération entre la Chine et 16 pays d'Europe centrale et orientale (16+1) est devenue un nouveau moteur pour les relations Chine-Europe, a déclaré une diplomate de haut rang chinoise.
Lors d'une interview exclusive accordée à Xinhua à l'occasion du cinquième sommet 16+1 qui s'est tenu samedi dernier à Riga, capitale de la Lettonie, l'ambassadrice Yang Yanyi, chef de la Mission chinoise auprès de l'Union européenne(UE), a souligné que la coopération 16+1 était "une plateforme conjointement créée par la Chine et les pays d'Europe centrale et orientale, afin d'approfondir les liens traditionnels et d'étendre la coopération pratique. Il s'agit d'une partie importante et intégrale du partenariat global et stratégique entre la Chine et l'UE".
La Chine, la deuxième économie du monde, et les pays d'Europe centrale et orientale, où se trouvent des marchés émergents en quête de l'investissement étranger afin d'améliorer les infrastructures, sont vraiment complémentaires.
"Trouver la synergie entre les entreprises et les investisseurs chinois d'une part, qui veulent pénétrer les marchés globaux, et les pays d'Europe centrale et orientale de l'autre part, où la demande en investissement est en augmentation, constitue un ressort puissant et des opportunités à la coopération 16+1", a dit l'ambassadrice.
"La partie chinoise veut coopérer avec les partenaires européens pour trouver des synergies entre leurs stratégies de développement, et transformer les besoins des uns et des autres en projets de coopération 'visibles et tangibles', ceci pour but de compléter les efforts des deux côtés et de parvenir à un développement en commun", a ajouté l'ambassadrice.
Elle a noté que la coopération gagnant-gagnant entre la Chine et les 16 pays d'Europe centrale et orientale au cours des quatre dernières années était marquée par des consultations pour répondre aux intérêts de tous. "La Chine respecte pleinement la volonté de 16 pays d'Europe centrale et orientale, en réalité, la plupart des projets de coopération existants entre la Chine et l'Europe centrale et orientale ont d'abord été proposés par les pays d'Europe centrale et orientale", a indiqué l'ambassadrice.
La coopération 16+1 bénéficie de la mise en œuvre de l'initiative chinoise "la Ceinture et la Route", qui relie aussi les stratégies de développement des pays d'Europe centrale et orientale, selon l'ambassadrice.
"Une augmentation des importations chinoises de produits agricoles d'Europe centrale et orientale donne non seulement davantage de choix aux consommateurs chinois, mais aussi favorise le développement économique des pays de cette région, alors que la présence active de la Chine dans des projets d'infrastructure des pays d'Europe centrale et orientale, tels que le chemin de fer entre la Hongrie et la Serbie, aide non seulement des entreprises chinoises à pénétrer le marché mondial, mais aussi contribue à la modernisation de l'infrastructure et de l'interconnectivité des pays d'Europe centrale et orientale", a-t-elle précisé.
L'agenda à moyen terme pour la coopération 16+1, adopté lors du sommet Chine-Europe centrale et orientale à Suzhou dans l'est de la Chine en 2015, constitue la feuille de route pour la coopération entre les deux parties dans le futur, a conclu l'ambassadrice Yang.