Dernière mise à jour à 14h43 le 14/07
Le 13 juillet, deux avions de ligne affrétés par le gouvernement chinois se sont posés sans encombre sur les aéroports nouvellement construits sur les récifs Meiji et Zhubi et sont retournés dans l'après-midi à Haikou, sur l'île de Hainan, après un vol d'essai réussi. C'est la deuxième fois de cette année, après le vol de janvier jusqu'à l'aéroport nouvellement construit sur le récif Yongshu des îles Nansha, que le gouvernement chinois procède à nouveau avec succès à des vols d'essai vers les îles Nansha.
Face aux actions et commentaires prévisibles de la communauté internationale après ces vols d'essai, le Quotidien du Peuple a publié un commentaire disant que le fait que la Chine ait construit ces nouveaux aéroports et procédé aux vols d'essai, de manière indépendante, sûre et réussie, est une question qui ressort entièrement de la souveraineté de la Chine, légitime, raisonnable et proportionnée, et que cela ne vise ni ne porte atteinte à aucun pays.
L'article souligne que les constructions faites par la Chine sur les récifs, a bien davantage pour but de répondre à divers besoins civils, afin de fournir un meilleur service à la Chine, mais aussi aux pays voisins, ainsi qu'aux navires de tous pays naviguant en mer de Chine méridionale.
L'article précise également que, depuis les années 1980, les Philippines procèdent à la construction d'installations militaires aux Philippines sur des récifs des îles chinoises Nansha, qu'elles occupent illégalement. Dans les années 1990, les Philippines ont continué à construire des aéroports et des bases navales et aériennes sur ces récifs appartenant aux îles chinoises Nansha et occupés illégalement, faisant un point central de l'exploitation des îles chinoises Nansha occupées illégalement, poursuivant, sur les récifs concernés, la construction et la réparation d'aéroports, de casernes, de quais et autres installations destinées à faciliter l'atterrissage d'avions de transport lourds, d'avions de chasse et à recevoir des navires de plus en plus gros. Le gouvernement du Président philippin Aquino, abandonnant la voie de l'accord pour régler les différends par des négociations et des consultations bilatérales, a violé son engagement découlant de la « Déclaration sur la conduite des parties en mer de Chine méridionale », demandant de façon unilatérale un soi-disant arbitrage sur la mer de Chine méridionale, dans une tentative pour faire récuser la souveraineté territoriale et les droits et intérêts maritimes de la Chine en mer de Chine méridionale.
L'article souligne aussi que, depuis longtemps, les États-Unis, face aux activités de construction de différents pays sur des récifs appartenant à la Chine et occupés illégalement, font preuve d'un « silence sélectif », envoyant des navires de guerre et des avions militaires près des côtes chinoises pour des missions de reconnaissance à des milliers de reprises, et que dans les parages de la mer de Chine méridionale, les Philippines et d'autres pays continuent de chercher à obtenir un déploiement militaire accru. Agissant en tant qu'instigateur en sous-main de la demande d'arbitrage des Philippines sur la mer de Chine méridionale, les Etats-Unis ont publié une déclaration le même jour au sujet de la soi-disant décision d'arbitrage, montrant toute leur arrogance face à cette sentence illégale et invalide, posant un sérieux obstacle au contrôle correct de la situation en mer et au règlement pacifique des différends par les différentes parties.
Enfin, il a souligné que la Chine adhère à la voie du développement pacifique, qu'elle considère la mer de Chine méridionale comme un pont entre la Chine et ses pays voisins, mais aussi comme un lien de paix, d'amitié, de coopération et de développement entre la Chine et les pays voisins, et ce n'est pas parce que certains pays tentent de semer la discorde et se livrent à des provocations qu'elle changera l'état d'esprit dont elle fait preuve depuis le début.
(Zhao Cheng, journaliste au Quotidien du Peuple)