Dernière mise à jour à 08h04 le 09/03
Edmund Downie (à gauche) reçoit mercredi un visa touristique de 10 ans de la main de Ruan Ping, consul général à l'ambassade de Chine à Washington mercredi. Il s’agit là du premier Américain à obtenir un visa de 10 ans, depuis l’accord trouvé cette semaine entre la Chine et les Etats-Unis. |
La Chine envisage de mettre en place un visa long séjour pour faciliter le quotidien des experts étrangers, avec par exemple un visa à entrées multiples valable 5 ou 10 ans.
Zhang Jianguo, conseiller politique et chef de l'Administration d'Etat des Affaires des Experts étrangers, a déclaré que cette année, tout sera fait pour s’assurer que la question des visas ne constitue plus un obstacle et empêchant les talents d’outre-mer de venir travailler en Chine.
"De nombreux experts étrangers m’ont adressé un courriel demandant un visa à entrées multiples valable pour une durée de cinq ou 10 ans, pour faciliter leurs visites", a-t-il souligné.
"La plupart d’entre eux sont experts, comprenant également des lauréats du prix Nobel. Actuellement, ils ne peuvent obtenir qu’un visa d’un ou deux ans, qu’ils jugent pas très pratique."
Ajoutant qu’en revanche, de nombreux pays ont adopté une politique flexible pour les citoyens chinois. "Par exemple, des hommes d'affaires ou étudiants peuvent demander un visa à entrées multiples de 10 ans aux Etats-Unis. "A nous de faire en sorte que les meilleurs talents qui ont le projet de travailler en Chine bénéficient de la même commodité."
Selon le programme du 13e Plan quinquennal (2016-2020), la Chine va introduire un grand nombre de talents étrangers dans divers domaines, à savoir les secteurs stratégique et scientifiques, les hautes technologies de l’innovation, les technique de pointe et de développement.
Pour Zhang Jianguo : "Nous encourageons l’établissement d'un mécanisme de recrutement au sein des institutions de recherche, les collèges et les universités qui reçoivent des demandes d'emploi du monde entier."
"Nous allons également rédiger un règlement pour les encourager à participer aux programmes scientifiques et technologiques nationales, en tant que responsables de projets dans le cadre d’importantes recherches."
Le responsable a fait part des préoccupations spécifiques du quotidien :
"Que faire si l’on tombe malade en Chine? Comment les frais médicaux dans un hôpital chinois peuvent être couverts par l’assurance sociale ou l’assurance commerciale contractée à l'étranger ?"
"Je sais qu’il existe très peu d'hôpitaux chinois connectés aux compagnies d'assurance à l'étranger. Et cela demande un soutien politique du gouvernement."