Dernière mise à jour à 08h37 le 13/10
Le mécontentement du Japon au sujet de l'inscription par l'UNESCO de documents sur le massacre de Nanjing (Nankin) est déraisonnable, et cette inscription jouera un rôle positif dans la sauvegarde de la paix au cours du développement humain, ont indiqué des experts.
Les documents sur le massacre de Nanjing ont été inscrits le 9 octobre au Registre de la mémoire du monde de l'UNESCO.
Le ministère japonais des Affaires étrangères a mis en doute l'authenticité de ces documents, appelant l'UNESCO à être neutre et équitable et à changer le processus.
Ces documents montrent les atrocités des troupes japonaises en Chine, lesquelles ont tué 300.000 civils et soldats chinois non armés entre le 13 décembre 1937 et janvier 1938.
Zhu Chengshan, président du Mémorial du massacre de Nanjing, a déclaré que l'inscription était une conclusion objective et que ces documents faisaient partie de souvenirs traumatiques importants pour la civilisation humaine.
"Les plaintes du Japon sont déraisonnables", a critiqué Guo Biqiang, du Second Bureau des archives historiques de Chine.
Le massacre de Nanjing, qui est une des trois plus grandes tragédies de la Seconde Guerre mondiale, ne doit jamais être oublié, a-t-il ajouté.
Ma Zhendu, conservateur adjoint du Second Bureau des archives historiques de Chine, a fait remarquer que ces documents avaient été soigneusement rassemblés et étudiés et que l'inscription par l'UNESCO était une reconnaissance de leur authenticité et de leur caractère unique et précieux.