La Chine a réfuté jeudi les affirmations d'un responsable onusien des droits de l'homme quant à la loi de sécurité du pays, et exprimé son fort mécontentement.
"J'ai pris note de ce rapport. Le communiqué constitue une accusation sans fondement sur la législation normale de la Chine et une intrusion dans les affaires internes de la Chine, manquant de professionnalisme", a indiqué Hua Chunying, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères lors d'une conférence de presse.
"La Chine est fortement mécontente et s'oppose fermement à ce communiqué," a indiqué Mme Hua, en référence à un communiqué établi jeudi par le haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Zeid Ra'ad Al Hussein selon lequel la loi sur la sécurité nationale de la Chine restreindrait les droits et la liberté des citoyens chinois.
La loi a été approuvée mercredi par le Comité permanent de l'Assemblée populaire nationale, c'est-à-dire le parlement chinois.
La loi couvre tous les domaines de la sécurité nationale. Elle vise à définir les principes fondamentaux et les missions de sauvegarde de la sécurité nationale, à établir des règles et des méthodes, à résoudre des problèmes universels et saillants qui sabotent la sécurité nationale, ainsi qu'à améliorer l'édifice juridique dans ce domaine.
La loi est destinée à sauvegarder la sécurité et les intérêts fondamentaux du peuple, selon la porte-parole.
"Par conséquent, les accusations selon lesquelles la loi restreindrait les droits et libertés des citoyens chinois constitue une hypothèse totalement dénuée de fondement et qui n'a pas lieu d'être" a ajouté Mme Hua.