Des progrès ont été réalisés mais de nombreuses questions doivent encore être résolues dans les négociations menées pour conclure un accord final sur le dossier du nucléaire iranien, a indiqué vendredi le représentant de la Chine à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Cheng Jingye, devant des journalistes.
Conformément à l'accord-cadre signé en avril dernier à Lausanne (Suisse), les négociations de l'Iran et du groupe P5+1 (membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU et Allemagne) s'efforcent de parvenir à un accord final avant l'échéance de la fin juin.
Malgré la conclusion de l'accord-cadre, des divergences demeurent entre les deux camps quant à des détails de l'accord, particulièrement la levée des sanctions imposées à Téhéran en lien avec la question nucléaire.
Plus tôt dans la journée, Abbas Araghchi, le négociateur en chef iranien pour le nucléaire et vice-ministre des Affaires étrangères, a déclaré à l'agence de presse autrichienne que son pays insistait sur un accord qui respecte ses droits légitimes et mettra fin aux sanctions.
Jeudi, M. Araghchi a également rencontré le chef de l'agence nucléaire de l'ONU, Yukiya Amano, qui demande à Téhéran d'éclaircir les zones d'ombre de son programme nucléaire controversé.
Depuis longtemps, l'Occident doute des intentions réelles de l'Iran quant à son programme nucléaire, considérant que l'Iran pourrait développer une arme nucléaire sous couvert de son programme civil, ce que Téhéran dément toujours.
Les pays occidentaux et l'Iran souhaitent parvenir à un accord final afin de mettre un terme à l'impasse d'une décennie, accord qui doit contraindre l'Iran à réduire significativement son programme atomique en échange d'une levée des sanctions.