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70 dirigeants d'entreprises publiques ont fait l'objet d'enquêtes en 2014

( Source: le Quotidien du Peuple en ligne )

09.01.2015 16h50

Selon un récent sondage réalisé par le site Internet du Quotidien du Peuple, plus de 70 responsables d'entreprises d'Etat ont fait l'objet d'enquêtes l'an dernier dans le cadre de la campagne nationale de lutte contre la corruption.

D'après l'enquête, les entreprises publiques du secteur de l'énergie et des ressources sont les plus enclines à la corruption, et près de 20 cadres de ces sociétés ont été accusés de corruption l'an dernier, suivies par les entreprises des secteurs des finances, des médias et de la télécommunication.

Song Lin, ancien président et chef du Parti de China Resources, a été démis de ses fonctions en avril dernier.

En 2012, Song avait été répertorié comme l'un des « 50 chefs d'entreprise les plus influents » par Fortune. Il a fait l'objet d'une enquête au sujet de l'acquisition de Jinye Corp, dans la Province du Shanxi, qui a abouti à la perte de biens appartenant à l'Etat d'une valeur d'1 milliard de Yuans (160,9 millions de Dollars US). Il a été démis de ses fonctions pour « violations graves de la discipline du Parti et des lois ».

Sept autres dirigeants de l'entreprise ont également fait l'objet d'une enquête, dont Wang Yujun, président de China Resources Power Holdings Co.

Sun Zhaoxue, ancien directeur général du premier producteur d'aluminium de Chine, a vu une enquête lancée contre lui pour avoir accepté des pots de vin. La Commission centrale de Contrôle de Discipline a révélé que Sun a profité de son poste pour rechercher des profits pour les autres, et qu'il a demandé et accepté « une énorme quantité de pots de vin » et s'est rendu coupable d'adultère.

La China National Petroleum Corporation, le plus grand producteur et fournisseur de pétrole et de gaz de Chine, a également été durement touchée par la campagne anti-corruption. Wang Lixin, responsable du service de la discipline de la société, a ainsi fait l'objet d'une enquête en décembre dernier, de même que deux anciens dirigeants peu après le lancement de celle contre Wang.

Dans le secteur financier, 13 responsables et ont été soupçonnés d'être impliqués dans des affaires de corruption.

Li Chengyan, professeur d'études anti-corruption à l'Université de Pékin, a déclaré que les cadres du secteur financier ont le pouvoir de distribuer d'énormes quantités d'argent sans être soumis à un mécanisme de surveillance efficace.

Dans le secteur des médias, huit producteurs de télévision et présentateurs du service des informations économiques à la Télévision Centrale de Chine ont été arrêtés entre mai et juillet. Neuf responsables d'autres organisations de médias ont également été arrêtés l'année dernière.

Guo Zhenxi, la tête de la chaîne financière au CCTV a été accusé d'avoir accepté des pots de vin pour 2 milliards de Yuans en huit ans alors qu'il était producteur au service des informations économiques.

Selon Lu Gaofeng, professeur de communication à l'Université des sciences et de l'ingénierie du Zhejiang, Guo a abusé de son pouvoir avec deux programmes de télévision, un destiné à exposer la mauvaise conduite des entreprises et un autre qui décernait des récompenses pour les chiffres économiques annuels. Il a utilisé ces programmes d'extorquer de l'argent des entreprises ayant des activités illégales et solliciter de l'argent des entreprises qui souhaitaient avoir des rapports positifs dans ses programmes de télévision.

Yan Jirong, professeur à l'École de gouvernement de l'Université de Pékin, estime que les cas de corruption qui ont continué à surgir dans les entreprises publiques reflètent leur pouvoir de contrôle sur les principaux secteurs industriels du pays.

« Lorsque les dirigeants ont suffisamment de pouvoir pour décider de la suite de méga-projets, ils ont la possibilité d'accepter des pots de vin. Il est urgent de limiter la puissance de la distribution des ressources nationales et de rendre les processus de prise de décision transparents pour le public », a-t-il dit.

L'organisme principal de lutte contre la corruption a annoncé jeudi qu'il avait enquêté sur 325 cas liés à une mauvaise utilisation du pouvoir par l'organe de surveillance des actifs de l'Etat l'année dernière et qu'il a fourni 423 rapports de dénonciation d'entreprises pour enquêter sur d'éventuels actes délictueux commis dans le cadre de leurs opérations commerciales.

Il a exhorté la Commission de contrôle et d'administration des actifs appartenant à l'Etat à jouer son rôle et d'enquêter sur les rapports de dénonciation.70 dirigeants d'entreprises publiques ont fait l'objet d'enquêtes en 2014

Selon un récent sondage réalisé par le site Internet du Quotidien du Peuple, plus de 70 responsables d'entreprises d'Etat ont fait l'objet d'enquêtes l'an dernier dans le cadre de la campagne nationale de lutte contre la corruption.

D'après l'enquête, les entreprises publiques du secteur de l'énergie et des ressources sont les plus enclines à la corruption, et près de 20 cadres de ces sociétés ont été accusés de corruption l'an dernier, suivies par les entreprises des secteurs des finances, des médias et de la télécommunication.

Song Lin, ancien président et chef du Parti de China Resources, a été démis de ses fonctions en avril dernier.

En 2012, Song avait été répertorié comme l'un des « 50 chefs d'entreprise les plus influents » par Fortune. Il a fait l'objet d'une enquête au sujet de l'acquisition de Jinye Corp, dans la Province du Shanxi, qui a abouti à la perte de biens appartenant à l'Etat d'une valeur d'1 milliard de Yuans (160,9 millions de Dollars US). Il a été démis de ses fonctions pour « violations graves de la discipline du Parti et des lois ».

Sept autres dirigeants de l'entreprise ont également fait l'objet d'une enquête, dont Wang Yujun, président de China Resources Power Holdings Co.

Sun Zhaoxue, ancien directeur général du premier producteur d'aluminium de Chine, a vu une enquête lancée contre lui pour avoir accepté des pots de vin. La Commission centrale de Contrôle de Discipline a révélé que Sun a profité de son poste pour rechercher des profits pour les autres, et qu'il a demandé et accepté « une énorme quantité de pots de vin » et s'est rendu coupable d'adultère.

La China National Petroleum Corporation, le plus grand producteur et fournisseur de pétrole et de gaz de Chine, a également été durement touchée par la campagne anti-corruption. Wang Lixin, responsable du service de la discipline de la société, a ainsi fait l'objet d'une enquête en décembre dernier, de même que deux anciens dirigeants peu après le lancement de celle contre Wang.

Dans le secteur financier, 13 responsables et ont été soupçonnés d'être impliqués dans des affaires de corruption.

Li Chengyan, professeur d'études anti-corruption à l'Université de Pékin, a déclaré que les cadres du secteur financier ont le pouvoir de distribuer d'énormes quantités d'argent sans être soumis à un mécanisme de surveillance efficace.

Dans le secteur des médias, huit producteurs de télévision et présentateurs du service des informations économiques à la Télévision Centrale de Chine ont été arrêtés entre mai et juillet. Neuf responsables d'autres organisations de médias ont également été arrêtés l'année dernière.

Guo Zhenxi, la tête de la chaîne financière au CCTV a été accusé d'avoir accepté des pots de vin pour 2 milliards de Yuans en huit ans alors qu'il était producteur au service des informations économiques.

Selon Lu Gaofeng, professeur de communication à l'Université des sciences et de l'ingénierie du Zhejiang, Guo a abusé de son pouvoir avec deux programmes de télévision, un destiné à exposer la mauvaise conduite des entreprises et un autre qui décernait des récompenses pour les chiffres économiques annuels. Il a utilisé ces programmes d'extorquer de l'argent des entreprises ayant des activités illégales et solliciter de l'argent des entreprises qui souhaitaient avoir des rapports positifs dans ses programmes de télévision.

Yan Jirong, professeur à l'École de gouvernement de l'Université de Pékin, estime que les cas de corruption qui ont continué à surgir dans les entreprises publiques reflètent leur pouvoir de contrôle sur les principaux secteurs industriels du pays.

« Lorsque les dirigeants ont suffisamment de pouvoir pour décider de la suite de méga-projets, ils ont la possibilité d'accepter des pots de vin. Il est urgent de limiter la puissance de la distribution des ressources nationales et de rendre les processus de prise de décision transparents pour le public », a-t-il dit.

L'organisme principal de lutte contre la corruption a annoncé jeudi qu'il avait enquêté sur 325 cas liés à une mauvaise utilisation du pouvoir par l'organe de surveillance des actifs de l'Etat l'année dernière et qu'il a fourni 423 rapports de dénonciation d'entreprises pour enquêter sur d'éventuels actes délictueux commis dans le cadre de leurs opérations commerciales.

Il a exhorté la Commission de contrôle et d'administration des actifs appartenant à l'Etat à jouer son rôle et d'enquêter sur les rapports de dénonciation.

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