Rosetta : le président français félicite l'ESA et le CNES pour le bon fonctionnement de Philae

( Source: Xinhua )

14.11.2014 13h31

Le président françaos François Hollande a félicité jeudi encore une fois l'Agence spatiale européenne (ESA) et la Commission nationale d'études spatiales (CNES) de France pour le bon fonctionnement de Philae, atterrisseur de la sonde spatiale Rosetta qui s'est posé sur la surface d'une comète mercredi dernier, grande première dans l'histoire de l'exploration spatiale par l'homme, a indiqué jeudi la présidence française, Elysée, dans un communiqué de presse.

Le lendemain de l'atterrissage du robot sur la comète Tchourioumov-Guérassimenko,l'ESA a publié la première image prise et transmise par Philae qui montre l'endroit où il se pose sur la comète Tchourioumov-Guérassimenko.

"Le président de la République vient de découvrir avec beaucoup d'émotion et immensément de joie les premières images de la comète Tchourioumov-Guérassimenko prises au sol par le module Philae", a annoncé l'Elysée dans le communiqué.

Selon le communiqué, François Hollande a félicité une fois encore l'ESA et le CNES pour cette performance exceptionnelle et félicité tous les ingénieurs et scientifiques qui ont participé depuis des années à cette aventure qui vient de connaître un formidable accomplissement.

"Cette mission illustre l'ambition et l'excellence de l'Europe quand elle se projette vers l'avenir", a déclaré M. Hollande, cité par le communiqué.

Le 12 novembre, Philae a été largué par la sonde Rosetta et a attérri avec succès sur la surface de la comète, au terme d'une descente libre pendant sept heures, ce qui marque un moment décisif de la mission Rosetta. Bien que les harpons destinés à fixer le robot ne se soient pas ancrés à la surface de la comète comme prévu, Philae fonctionne bien et est en communication avec le centre de contrôle sur Terre.

La sonde spatiale Rosetta a été lancée le 2 mars 2004 et a parcouru pendant plus de dix ans 6,4 milliards de kilomètres à travers le système solaire avant d'atteindre son point de rendez-vous avec la comète, le 6 août 2014. Le but de cette mission, dont le coût s'élève à environ 1,3 milliards d'euros, est d'étudier les différents gaz et poussières émis par la comète et la structure de son noyau, ainsi que ses matières organiques, afin de mieux comprendre la formation du système solaire, des planètes et même l'origine de l'eau et de la vie sur la Terre.