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Un haut officier chinois met en garde contre le militarisme japonais

( Source: Xinhua )

23.06.2014 13h36

Tous ceux qui aspirent à la paix doivent rester vigilants face à la nouvelle inclinaison du Japon à emprunter une mauvaise et dangereuse voie et au retour du militarisme japonais, a déclaré dimanche Sun Jianguo, chef d'état-major adjoint de l'armée chinoise.

Il s'est ainsi exprimé lors d'un déjeuner de travail à l'occasion du 3e Forum mondial de la paix (FMP) qui s'est tenu à l'Université Tsinghua à Beijing.

"Tous les pays doivent tirer les leçons de l'histoire et aspirer à la paix et au développement au lieu de s'accrocher à des idées archaïques ou d'aller à l'encontre du cours de l'histoire", a indiqué M. Sun.

Au lieu de se repentir de l'invasion, les dirigeants de la droite japonaise ont ouvertement visité le sanctuaire Yasukuni où sont honorés 14 criminels de guerre de classe A de la Seconde Guerre mondiale, a-t-il poursuivi.

Il a énuméré les tentatives du Japon de nier l'histoire, notamment la révision des manuels scolaires, la révision de la déclaration de Kono sur les femmes de réconfort pendant la guerre, et la révision de sa constitution pacifiste afin de donner au pays le droit à l'auto-défense collective.

"Le Japon renforce sa puissance militaire pour briser l'ordre d'après-guerre", a-t-il averti, ajoutant que Tokyo avait délibérément envenimé les disputes territoriales entre la Chine et ses pays voisins autour des îles afin d'exacerber les tensions dans la région.

Les actions du Japon ont provoqué un tollé dans le pays et en République de Corée.

Haruo Nishihara, ancien président de l'Université japonaise Waseda, a indiqué qu'en révisant la Constitution, l'administration Abe souhaitait au bout du compte rompre avec l'ordre d'après-guerre.

Malgré les tentatives du Parti libéral-démocrate (PLD, parti au pouvoir au Japon) de réviser la Constitution depuis 1955, la majorité des membres du parti refuse toujours de rompre avec l'ordre d'après-guerre.

Les opinions divergent au sein du PLD au sujet de la révision de la Constitution, sans parler du fait que la moitié de la population y est opposée, c'est pourquoi le parti a jusqu'à présent évité les procédures, a indiqué M. Nishihara.

Les actions du Japon ont tendu ses relations avec la Chine, rendant impossibles les rencontres entre les dirigeants des deux pays.

"Il est donc difficile pour le Japonais moyen de voter en faveur de la stratégie de sécurité", a-t-il noté.

Selon l'ancien ministre sud-coréen des Affaires étrangères Yu Myung-hwan, les relations nippo-coréennes n'ont jamais été aussi mauvaises et semblent avoir régressé pour revenir à leur niveau d'avant la normalisation des relations diplomatiques en 1965.

Il a estimé que les relations bilatérales pâtissaient principalement de la non reconnaissance par le Japon des femmes de réconfort et de son histoire d'invasion.

Des universitaires ont également exprimé leurs préoccupations quant au développement de la politique sécuritaire du Japon. "L'année 2015 marque le 70e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale, mais le Japon est en passe de devenir un pays qui pourrait déclencher une guerre", a indiqué Li Wei, chercheur chinois sur le Japon.

Lorsque le Japon aura le droit à l'auto-défense collective, le pays sera en mesure d'envoyer des troupes combattre à l'étranger, ce qui constitue un signal d'alarme pour ses pays voisins, a noté Wang Taiping, ancien consul général de Chine à Osaka.

Pour la Chine et le Japon, cela signifie que les tensions en mer de Chine orientale peuvent s'intensifier, a-t-il ajouté.

La Chine et les Etats-Unis n'ont aucune raison de s'engager dans une confrontation militaire, mais ces deux grandes puissances pourraient être entraînées dans un conflit par un pays tiers, a indiqué He Yafei, chef-adjoint du Bureau des affaires des ressortissants chinois du Conseil des Affaires d'Etat.

Ayant pour thème "A la recherche d'une sécurité commune : paix, confiance mutuelle et responsabilité", le forum, qui a vu la participation de près de 500 invités et qui s'est clôturé dimanche, a abordé des questions de sécurité dans la région Asie-Pacifique, au Moyen-Orient et en Asie centrale, ainsi que la non-prolifération nucléaire.

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