Dernière mise à jour à 08h50 le 02/06
Le gouvernement camerounais a annoncé mercredi le rapatriement volontaire de 300 réfugiés centrafricains qui avaient fui leur pays pour échapper à l'instabilité socio-politique.
A bord d'une dizaine d'autobus et sous la coordination du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), ils ont quitté le même jour le camp de Gado-Badzéré, situé dans la région camerounaise de l'Est frontalière à leur terre natale.
Le ministre camerounais de l'Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a indiqué sur la radio publique CRTV avoir remis à chacun et au nom du gouvernement, un viatique constitué d'effets de première nécessité et de vivres.
Il s'agit, a-t-on encore appris, d'une première vague sur un total de 2.500 réfugiés, ayant choisi de retourner volontairement dans leur pays après de nombreuses années, pour beaucoup, à Gado-Badzéré.
Le Cameroun, la Centrafrique et le HCR ont, en fin juin 2016, signé un accord fixant le cadre juridique sur le retour volontaire des réfugiés centrafricains établis dans le premier pays cité. "Le caractère libre et volontaire du rapatriement doit être vérifié pour toutes les personnes impliquées dans les opérations qui seront mises en œuvre. Ceux des réfugiés centrafricains qui ne se sentiront pas prêts à regagner leur pays d'origine conserveront leur statut de réfugié et la protection des autorités camerounaises", précise notamment ledit document.
Selon la situation dressée récemment par les Nations Unies, le Cameroun abrite plus de 325.000 réfugiés centrafricains.