Dernière mise à jour à 09h00 le 08/12
Au moment où l'Organisation mondiale de la santé (OMS) craint une propagation du nouveau variant Omicron, les indicateurs épidémiques de COVID-19 sont restés stables au Maroc durant les deux dernières semaines (du 23 novembre au 6 décembre), confirmant la faible transmission du virus dans le pays.
Les nouvelles contaminations ont connu une quasi-stagnation au cours de la semaine passée avec 859 cas, soit seulement 50 de plus que la semaine d'avant, alors que le taux de positivité est demeuré aux alentours de 1%, a indiqué mardi le coordonnateur du Centre national des opérations d'urgence de santé publique du ministère de la Santé, Mouad Mrabet, lors de la présentation du bilan bimensuel de la situation dans le royaume.
Le même constat est dressé pour les entrées en réanimation et soins intensifs, avec une moyenne de 104 cas sévères et critiques durant les trois dernières semaines sur le territoire national.
Par ailleurs, le taux de reproduction du virus s'est situé aux alentours de 1,04, démontrant que la courbe épidémique persiste dans une phase de plateau décroissant, ajoute-t-on de même source.
Pour le responsable du département de la Santé, "le Maroc se trouve dans une phase transitoire qui offre le moment opportun pour accélérer la vaccination, en plein rebond épidémique dans plusieurs pays dans un contexte marqué par l'apparition du variant Omicron".
Il a indiqué que le taux des primo-vaccinés s'élève à 67% de la population cible, tandis que les personnes ayant reçu deux doses sont de l'ordre de 62,3% et 5% pour la dose de rappel.
A cette occasion, le responsable a réitéré l'appel des autorités sanitaires à l'ensemble des citoyens pour qu'ils se fassent vacciner massivement, en particulier pour la 3e dose.