Dernière mise à jour à 09h06 le 15/09
Le Représentant spécial pour le Soudan et Chef de la Mission intégrée des Nations Unies pour l'assistance à la transition au Soudan (MINUATS), Volker Perthes, a demandé mardi un soutien international accru pour aider à maintenir la stabilité dans la région du Darfour, ainsi que davantage de ressources afin de mieux remplir son mandat.
La MINUATS a décidé de recentrer ses efforts sur les domaines prioritaires identifiés par le Conseil de sécurité des Nations Unies, notamment les pourparlers de paix, la surveillance du cessez-le-feu et le soutien au plan national de protection des civils, a indiqué M. Perthes.
Le 30 juin, le président du Conseil souverain du Soudan, le général Abdel Fattah al-Burhan, a publié une série de décrets par lesquels le Comité permanent de cessez-le-feu pour le Darfour, ainsi que des comités sectoriels pour les cinq États du Darfour, ont été établis. Selon ces décrets et conformément à l'accord de paix de Juba, la MINUATS assurera la présidence de ces comités, a-t-il dit au Conseil de sécurité lors d'un briefing.
La MINUATS a donc commencé à rendre opérationnel le Comité permanent de cessez-le-feu, en lançant des consultations techniques les 5 et 6 septembre à Khartoum, qui ont rassemblé tous les membres du comité issus de l'armée, des groupes armés et d'autres parties prenantes clés pour discuter des modalités concrètes de mise en œuvre d'un mécanisme de cessez-le-feu significatif.
Les parties ont clairement fait savoir à la MINUATS qu'elles attendent de la communauté internationale un soutien logistique et financier pour la mise en œuvre des arrangements de sécurité, a dit M. Perthes. "Et en effet, si les États membres (de l'ONU) veulent que la sécurité soit stabilisée au Darfour, ils ne devraient pas hésiter à mettre à disposition des ressources pour, entre autres, la formation et le soutien des forces conjointes de maintien de la sécurité prévues, la police, ou la démobilisation et la réintégration des combattants."
Le Soudan doit également assumer sa propre responsabilité pour commencer à mettre en œuvre les dispositions et les réformes en matière de sécurité afin d'obtenir ce soutien international, a-t-il ajouté.