Dernière mise à jour à 09h25 le 10/09
L'Algérie a émis le vœu de voir les entreprises sud-coréennes investir dans le domaine de dessalement d'eau de mer afin d'atténuer le stress hydrique que traverse le pays.
Lors d'une audience accordée à l'ambassadeur de la République de Corée en Algérie, Kim Chang-Mo, le ministre algérien des Ressources en eau et de la Sécurité hydrique, Karim Hasni, a exposé les nouveaux défis auxquels fait face son pays par rapport au contexte actuel du stress hydrique "qui l'oblige à s'orienter vers une mobilisation des ressources non conventionnelles notamment le dessalement de l'eau de mer", a indiqué jeudi un communiqué du ministère.
Dans ce sens, M. Hasni a invité les entreprises coréennes à faire des propositions d'investissement dans le futur programme gouvernemental de réalisation de stations de dessalement et de développer aussi la technologie et l'industrie dans ce domaine à travers des projets mixtes, selon la même source.
A cette demande, le diplomate coréen a répondu favorablement aux propositions du ministre et a précisé qu'il invitera, à son tour, les entreprises de son pays à s'intéresser à l'appel de la partie algérienne.
L'Algérie est confrontée à un manque d'eau du à une faible pluviométrie.
Pour la première fois depuis une dizaine d'années, les autorités ont recouru, cette année, au rationnement dans les grandes villes.
Face à l'assèchement des barrages, le pays compte compenser la diminution du niveau des eaux superficielles, par le dessalement et les forages.
Le 29 juillet, M. Hasni avait indiqué qu'à moyen terme, la stratégie de son secteur consistait à implanter des stations de dessalement dans les 14 wilayas (provinces) situées sur la bande côtière du pays où se concentre 95% de la population.