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Le Sénégal a obtenu des "progrès significatifs" en matière de planification familiale

Xinhua | 23.12.2020 09h26

Le Sénégal a fait des "progrès significatifs" en matière de planification familiale en amenant son taux de prévalence contraceptive de 12% en 2009 à 26% en 2019, a rapporté ce mardi l'Agence de presse sénégalaise (APS) en citant la division chargée de la planification familiale auprès du ministère sénégalais de la Santé et de l'Action sociale.

Selon l'APS, le Sénégal, en même temps, a réduit de 30% à 21% "les besoins non satisfaits" dans ce domaine.

Ces progrès ont été obtenus grâce à "la réduction des indicateurs d'impact comme la mortalité maternelle, qui est passée de 392 décès pour 100.000 naissances en 2010 à 236 décès pour 100.000 naissances en 2017", a expliqué le docteur Marième Dia Ndiaye, cheffe de division.

Les progrès de la planification familiale sont également le résultat des efforts fournis pour éradiquer la mortalité infanto-juvénile, dont le taux a été réduit de 72 pour 1.000 en 2011 à 37 pour 1.000 en 2019, selon Mme Ndiaye.

Elle intervenait à la neuvième réunion annuelle du Partenariat de Ouagadougou, une initiative lancée en 2011 par neuf pays d'Afrique de l'Ouest pour accélérer les progrès en matière de planification familiale.

Au Sénégal, la mortalité néonatale a baissé de 29 décès pour 1.000 nouveau-nés en 2011 à 21 pour 1.000 en 2019, a indiqué la cheffe de la division de la planification familiale.

Cette année, 817.000 femmes ont utilisé des méthodes modernes de contraception, ce qui a permis d'éviter 313.000 grossesses non désirées, 111.000 avortements à risque et 700 décès maternels, a indiqué Marième Dia Ndiaye en intervenant lors de la visioconférence consacrée au Partenariat de Ouagadougou.

Pour sa part, le docteur Amadou Doucouré, directeur de la santé de la mère et de l'enfant, a noté que "d'importants progrès ont été faits, ce qui a permis d'améliorer l'offre et la demande en matière de planification familiale".

"Mais des défis à relever ont été notés", a-t-il souligné, affirmant qu'il s'agit par exemple du taux de prévalence contraceptive de 45% que le Sénégal doit atteindre.

(Rédacteurs :孙晨晨, Yishuang Liu)
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