Dernière mise à jour à 10h04 le 07/12
La campagne pour le premier tour de l'élection présidentielle et les législatives du dimanche 27 décembre au Niger a débuté samedi sur toute l'étendue du territoire national pour se clôturer le 25 décembre, a constaté Xinhua sur place.
Au total, 30 candidats à la magistrature suprême et 4.205 candidats représentant une centaine de formations politiques se lancent dans la campagne électorale pour obtenir les voix des quelque 7,4 millions de Nigériens, appelés aux urnes pour notamment choisir le successeur du président sortant Mahamadou Issoufou qui ne brigue pas un troisième mandat.
Parmi les candidats des principales formations politiques, on peut citer celui du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-TARAYYA, au pouvoir) Bazoum Mohamed, Seini Oumarou du Mouvement national pour la société de développement (MNSD, majorité au pouvoir) et Albadé Abouba du Mouvement patriotique pour la République (MPR-Jamhuriya, majorité au pouvoir).
Sont également en lice pour la présidentielle Ibrahim Yacouba du Mouvement patriotique nigérien (MPN Kishin Kassa) et Mahamane Ousmane, investi par le Renouveau démocratique et républicain (RDR Tchanji, opposition).
La majorité des autres prétendants sont des jeunes dans l'arène politique au Niger qui se présentent pour la première fois au scrutin présidentiel. Il s'agit notamment de Salou Djibo, ancien président de la transition nigérienne (2010-2011) investi par le parti Paix, justice, progrès (PJP-Génération Doubara), Ousmane Idi Ango de l'Alliance pour la démocratie et la République (ADR-Mahita), Moussa Barazé, ancien ministre des Mines investi par l'Alliance nigérienne pour la démocratie et le progrès (ANDP-Zaman Lahiya), ou encore Intincar Alassan, ancien acteur de la société civile et candidat du Parti nigérien pour la paix et le développement (PND AKAL KASSA).
Samedi, la capitale nigérienne Niamey vivait déjà au rythme de la campagne avec l'affichage de larges banderoles et de portraits géants des candidats des différents partis politiques.
Le scrutin se déroulera dans 16 circonscriptions électorales du pays, dont huit ordinaires et huit spéciales.