Dernière mise à jour à 09h58 le 03/12
Le médiateur de la République centrafricaine, Jacques Mbosso, a prôné mercredi lors d'une déclaration à la presse l'apaisement, à un jour du verdict de la Cour constitutionnelle concernant la liste définitive des candidats à la présidentielle du 27 décembre prochain.
Lors de cette déclaration, M. Mbosso a exhorté les leaders des partis politiques, quelles que soient leurs tendances, à s'abstenir de toute violence après que la haute juridiction aura rendu sa décision, et à placer au centre de leurs préoccupations les intérêts du peuple centrafricain, longtemps victime des errements des politiciens.
Pour y parvenir, il a exhorté les dirigeants des partis politiques à bannir de leurs actes et propos les discours de haine, d'intolérance et d'égocentrisme.
Il a appelé les femmes à jouer leurs rôles de mères et de filles en conseillant les dirigeants politiques dans le sens l'apaisement, car elles n'ont que trop souffert des multiples crises politico-militaires par le passé.
Il a également exhorté les jeunes à être attentifs et prudents, afin d'éviter les actes inconsidérés susceptibles de nuire de nuire à la paix.
Enfin, il a demandé aux garants et facilitateurs, la mission onusienne de maintien de la paix en Centrafrique (MINUSCA), d'accompagner réellement la suite du processus électoral dont le premier tour est fixé au 27 décembre prochain.
Selon des observateurs, des tensions sont attendues si la candidature du principal opposant et ex-président, François Bozizé, était rejetée.
Une guerre civile dans le pays avait éclaté en décembre 2012 entre la coalition rebelle de la Séléka et les forces gouvernementales. La Séléka avait chassé M. Bozizé en mars 2013 pour prendre le pouvoir.