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Le président du CICR exhorte les pays de l'UA à mieux respecter le droit international humanitaire pour mettre fin aux conflits

Xinhua | 22.01.2020 08h42

Le président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Peter Maurer, a réaffirmé la nécessité de promouvoir et de mieux respecter le droit international humanitaire (DIH) - encore appelé "droit de la guerre" - dans les situations de conflits armés, et de renforcer sa diffusion parmi les pays qui fournissent des contingents aux opérations de maintien de la paix en Afrique.

L'Union africaine (UA) a placé l'année 2020 sous le thème "Faire taire les armes : créer des conditions propices au développement de l'Afrique".

"La ratification et la mise en oeuvre des traités sur les armes conclus par les Etats membres de l'UA est capitale pour faire taire les armes sur le continent. Il est impératif de s'attaquer aux causes profondes des conflits. (...) Le CICR considère que le respect du droit international humanitaire fait partie intégrante du programme visant à faire taire les armes" sur le continent, a déclaré mardi le président du CICR dans un communiqué.

A l'issue de sa dernière visite dans plusieurs pays de la Corne de l'Afrique - notamment le Kenya, la Somalie et l'Ethiopie - M. Maurer a informé le Conseil de paix et de sécurité de l'UA de la situation humanitaire actuelle en Afrique.

Le CICR coopère avec l'UA sur diverses questions humanitaires liées à la protection des civils, comme la protection des femmes et des enfants en temps de guerre, les déplacements internes, les conditions de détention des migrants, les migrants portés disparus, ou encore la protection des civils contre l'utilisation d'explosifs dans les zones habitées.

Au cours d'un exposé devant le Conseil de paix et de sécurité de l'UA, le président du CICR s'est notamment attardé sur les dynamique humanitaires actuelles, le double impact du changement climatique et des conflits armés sur certaines communautés, les déplacements forcés et les migrations.

Le président du CICR a déclaré à Xinhua que son exposé avait notamment abordé la coopération juridique entre le CICR et le bloc panafricain sur certaines questions critiques, ainsi que la ratification et la mise en oeuvre de la Convention de Kampala, qui représente selon lui un instrument international unique pour faire face aux déplacements forcés sur le continent africain.

"J'ai évidemment aussi parlé du droit international humanitaire, de l'usage de la force, des défis en matière de déplacements, et de la coopération", a-t-il déclaré.

(Rédacteurs :孙晨晨, Yishuang Liu)
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