Dernière mise à jour à 10h49 le 11/12
Trois militaires ont été tués et quatre autres ont été blessés dans l'attaque terroriste lundi à l'aube contre le camp militaire d'Agando, dans la région nigérienne de Tahoua (ouest) proche de la frontière avec le Mali, selon un bilan du ministère nigérien de la Défense rendu public mardi soir.
"Le lundi 9 décembre 2019 à 6h30, le poste militaire d'Agando, dans la région de Tahoua, a été attaqué par des terroristes lourdement armés à bord de 12 véhicules 4x4", indique le communiqué, ajoutant "qu'après plus de deux heures d'intenses combats, la riposte énergique de nos forces de défense et de sécurité a permis de repousser l'attaque et de mettre en déroute les assaillants qui se sont exfiltrés vers un pays voisin".
"Le bilan provisoire est de 3 militaires tués, 4 blessés, côté ami", a précisé le ministère, alors qu'il est de "14 terroristes tués, plusieurs autres blessés, un véhicule bourré d'explosifs saisi, des armes et des munitions récupérées" chez l'ennemi.
Toujours selon le ministère, "des opérations de poursuite et de ratissage sont actuellement en cours pour rattraper et neutraliser les éléments ayant perpétré l'attaque".
Selon la télévision nationale, le troisième militaire décédé a rendu l'âme durant son évacuation vers Niamey, où il a été inhumé mardi après-midi.
La partie nord du Mali est le refuge depuis près de six ans de plusieurs groupes terroristes proches d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), d'Ansar Dine et d'autres mouvements islamistes, ainsi que de narcotrafiquants qui mènent des attaques meurtrières de part et d'autre de la frontière commune aux deux pays, longue de plus de 800 km.