Dernière mise à jour à 15h18 le 27/08
Un groupe d'experts des Nations Unies s'est déclaré "profondément préoccupé" par la poursuite de la violence au Soudan du Sud malgré l'accord de paix signé par les belligérants en septembre 2018.
"Les civils avec lesquels nous nous sommes entretenus ont exprimé de nombreuses inquiétudes sur ce qu'ils considèrent comme des obstacles à une paix durable", a déclaré Yasmin Sooka, présidente de la Commission des Nations Unies sur les droits de l'Homme au Soudan du Sud, un organe indépendant mandaté par le Conseil des droits de l'Homme des Nations Unies, basé à Genève.
Mme Sooka s'est exprimée vendredi à Juba alors que le groupe d'experts effectue une mission sur le terrain jusqu'au 29 août au Soudan du Sud, puis en Ouganda, en Éthiopie et au Kenya.
Les personnes rencontrées au Soudan du Sud ont dit leur préoccupation concernant les affrontements liés à la terre, aux ressources et au bétail. Les experts de l'ONU sont aussi inquiets de la détérioration des conditions de vie des personnes déplacées, de la sécurité et du rétrécissement constant de l'espace consacré à l'engagement civique.
"Malgré les nombreux problèmes que nous avons entendus, nous avons été encouragés par le fait que des comités composés d'acteurs civils et militaires ont été formés pour améliorer les relations civilo-militaires et soutenir la justice locale et la réconciliation dans l'Etat de Yei River", a déclaré le commissaire Andrew Clapham. "Ces mécanismes facilitant la communication entre les acteurs armés et les civils pourraient être reproduits dans d'autres endroits où des conflits violents et des violations ont été constatés dans le pays".
La persistance de l'impunité pour les violences sexuelles et sexistes, qui sont toujours au plus haut niveau, constitue un autre sujet de préoccupation majeur, car les victimes de violences sexuelles n'ont toujours qu'un droit de recours limité.
A Bentiu, les experts ont entendu des témoignages de violences sexuelles de femmes qui attendent de partager leurs histoires avec un mécanisme de reddition des comptes.
"L'absence de progrès dans la mise en place de mécanismes de justice transitionnelle (...) retarde la reddition des comptes et la réparation pour ces crimes", a déclaré Barney Afako, membre de la Commission. "Tant que les victimes et les survivants n'auront pas voix au chapitre et que ces mécanismes ne seront pas mis en place, il est très peu probable que les femmes, les hommes, les filles et les garçons sud-soudanais puissent connaître une paix durable".
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