Dernière mise à jour à 10h47 le 13/03
L'Université Tsinghua, une prestigieuse université chinoise, souhaite collaborer avec des instituts de recherche africains dans le but d'améliorer la fertilité des sols sur le continent.
Hou Deyi, professeur associé à l'université Tsinghua, a expliqué à Xinhua à Nairobi que son institut avait développé des technologies vertes et durables permettant d'améliorer la santé des sols.
"Nous cherchons à établir des partenariats avec des instituts de recherche africains, afin de pouvoir participer à la réduction de l'impact de la pollution des sols sur le continent", a déclaré M. Hou en marge de la quatrième session de l'Assemblée des Nations unies pour l'environnement à Nairobi.
M. Hou a indiqué que la contamination des sols était un problème mondial, d'où la nécessité de collaborer pour trouver des solutions durables. La pollution des sols présente de nombreux risques pour la santé humaine, et impacte également la sécurité alimentaire et les récepteurs écologiques, a-t-il ajouté.
Les principaux types de contaminants sont les polluants organiques et les métaux lourds comme le mercure. La pollution des sols peut se produire par le biais de l'irrigation, lorsque celle-ci utilise des eaux usées contenant des pesticides, des engrais ou des effluents industriels rejetés dans la nature avant d'être traités, a précisé M. Hou.
Le meilleur moyen de prévenir la pollution des sols est d'empêcher la contamination, a-t-il déclaré, ajoutant que les efforts mondiaux pour lutter contre la pollution des sols par des méthodes écologiques avaient débuté dans les années 1970.
Les scientifiques ont au début tenté de retirer et d'incinérer les sols contaminés, mais cette pratique s'est finalement avérée trop coûteuse. A présent, les efforts déployés pour nettoyer les sols de leurs toxines s'appuient notamment sur des techniques de bioremédiation, a indiqué le chercheur chinois.