Dernière mise à jour à 08h34 le 18/01
Le projet d'exploitation d'un gisement de phosphate à l'extrême Est de l'Algérie sera financé à 80% par des banques chinoises, a indiqué jeudi à Alger le conseiller auprès du groupe pétrogazier national Sonatrach, Ferhat Ounoughi.
Le même responsable a précisé que les partenaires, actuellement en négociation pour lancer leur société mixte, comptent recourir aux banques chinoises pour avoir les 80% du financement nécessaire alors que les 20% restants seront assurés par leurs fonds propres.
Le 26 novembre dernier, Sonatrach et le groupe chinois CITIC Construction ont signé un partenariat de coopération pour la mise en exploitation d'un projet intégré d'une valeur de 6 milliards de dollars pour l'exploitation et la transformation de phosphate dans l'Est de l'Algérie.
La part de la Chine dans le projet est de 49%, tandis que la partie algérienne détiendra la majorité (51%), conformément à la loi algérienne sur l'investissement.
Le projet, dont la production devrait atteindre 6 millions de tonnes de phosphate par an et 1,1 million de tonnes d'ammoniac par an, comprendra le dédoublement de la voie ferrée reliant le site de production au port d'Annaba.
Grâce à ce projet, l'Algérie souhaite pouvoir exporter chaque année 2 milliards de dollars d'engrais et augmenter progressivement ses réserves de phosphate et de gaz naturel grâce à la mise en place d'une industrie de transformation structurée et génératrice de richesse.
A terme, le projet devrait générer plus de 14 600 emplois directs.