Dernière mise à jour à 09h08 le 10/08
Le Soudan, la Libye, le Tchad et le Niger ont convenu jeudi d'améliorer leur coopération en matière de sécurité, en luttant notamment ensemble contre le terrorisme et le crime organisé le long de leurs frontières.
La troisième rencontre ministérielle sur l'amélioration de la coopération en matière de sécurité et de surveillance des frontières communes du Soudan, de la Libye, du Niger et du Tchad s'est en effet ouverte à Khartoum, la capitale soudanaise.
Le ministre soudanais des Affaires étrangères, Al-Dirdiri Mohamed Ahmed, a souligné pendant la réunion inaugurale qu'il était crucial de relancer la création d'un centre d'opérations conjointes entre les quatre pays, afin d'échanger plus efficacement des informations.
Le succès des forces soudanaises et tchadiennes dans la sécurisation de leur frontière commune donne un bon exemple de ce qu'un travail conjoint peut accomplir.
Le ministre libyen des Affaires étrangères, Mohamed Taher Siala, a lui aussi souligné l'importance d'efforts conjoints de la part des quatre pays pour faire face aux défis sécuritaires que représentent le terrorisme, le crime organisé et l'immigration clandestine.
Le ministre nigérien de la Défense, Kalla Mountari, a appelé à accélérer la coordination entre les quatre pays pour mieux sécuriser leurs frontières.
Les pays de la région sont confrontés à des défis qui ne pourront être relevés que grâce à une volonté commune, notamment par la création de mécanismes d'échange d'information en matière de sécurité des frontières, a-t-il indiqué.
Le ministre tchadien des Affaires étrangères, Mahamat Zene Cherif, a quant à lui déclaré que la coopération entre les quatre pays se poursuivrait jusqu'à ce que tous leurs objectifs aient été atteints.
En juin dernier à N'Djamena, la capitale du Tchad, les quatre pays ont signé un accord-cadre destiné à mieux contrôler et surveiller leurs frontières communes.
L'accord porte notamment sur la mise en place de patrouilles conjointes aux frontières, l'échange d'informations, la création d'un centre d'opérations conjointes, et la réalisation de plusieurs projets de développement le long de leurs frontières communes.