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Les secteurs privé et public africains réaffirment leur soutien à la zone de libre-échange continentale africaine

Xinhua | 22.03.2018 08h43

Les secteurs privé et public africains ont réaffirmé mardi leur soutien à la zone de libre-échange continentale africaine (ZLEC), un jour avant la signature de l'accord qui l'établira.

Miriem Bensaleh-Chaqroun, présidente de la Confédération du secteur privé du Maroc, a indiqué que les investissements de la ZLEC s'étendraient à différentes parties du continent, ce qui créerait un bon climat d'affaires en Afrique.

"Je suis surpris qu'un dirigeant africain en ce moment puisse douter ou débattre des avantages de ce qui va être signé ici", a déclaré Olusegun Obasanjo, ancien président du Nigeria, qui a souligné l'importance du commerce intra-africain pour le développement économique de l'Afrique.

Le président du Parlement panafricain, Roger Nkodo Dang, a qualifié la ZLEC de "salut" pour l'Afrique, soulignant que les pays africains doivent s'unir et commercer les uns avec les autres.

La ZLEC vise à créer un marché continental unique pour les biens et les services et à établir la libre circulation des hommes d'affaires et des investissements, ce qui, selon l'Union africaine (UA), accélérera la mise en place de l'Union douanière continentale et de l'Union des douanes africaines.

La ZLEC fera de l'Afrique la plus grande zone de libre-échange au monde par le nombre de pays participants depuis la création de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), selon l'UA.

Elle créera un marché africain de plus de 1,2 milliard de personnes dont le PIB est estimé à 2.500 miliards de dollars, a-t-elle indiqué.

La ZLEC éliminera progressivement les droits de douane sur le commerce intra-africain, ce qui facilitera le commerce des entreprises africaines sur le continent et leur permettra de profiter du marché africain en pleine croissance, a indiqué l'UA.

La Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique estime que la ZLEC pourrait stimuler le commerce intra-africain de 53,2% en supprimant les droits d'importation et doubler le volume commercial si les barrières non tarifaires sont également réduites.

Les responsables et experts africains ont toutefois fait observer qu'il pourrait encore y avoir des obstacles à la mise en oeuvre de la ZLEC.

(Rédacteurs :Wei SHAN, Guangqi CUI)
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