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Centrafrique : des ex-rebelles menacent de perturber les festivités de la fête nationale

Xinhua | 27.11.2017 08h34

A l'approche de la fête nationale de la République centrafricaine (RCA) vendredi prochain, des ex-séléka, cantonnés au camp Béal dans la capitale, ont menacé les autorités centrafricaines de perturber les festivités s'ils n'auront toujours pas reçu leur prime de déguerpissement d'ici là, a appris Xinhua samedi auprès des intéressés.

A travers le ministère de la Défense nationale, le gouvernement centrafricain a conçu un plan de déguerpissement des ex-séléka, demeurant depuis la chute de l'ancien président François Bozizé en 2013 dans les trois camps militaires de Bangui (Béal, BSS, et RDOT), tous trois à la sortie nord de la capitale.

Environ 1.200 ex-combattants sont concernés par ce programme. Il était prévu que chacun d'eux recevrait une prime d'accompagnement de 100.000 francs CFA (environ 181 dollars). A l'heure actuelle, les ex-rebelles du BSS ont déjà touché leur prime, mais ceux de Béal et RDOT attendent leur tour.

Se sentant floués, certains ex-rebelles de Béal ont en conséquence juré de troubler la cérémonie marquant le 58e anniversaire de la proclamation de la RCA. Le grand défilé que les ex-rebelles se proposent de perturber se déroulera sur une importante avenue de la capitale, à moins de 100 mètres du camp Béal.

Avant cet avertissement des ex-combattants, le général Jean-Pierre Dolowaya, inspecteur des armées et président du comité des opérations de déguerpissement, a soutenu que le processus avait satisfait à la majorité des revendications des ex-rebelles, appelés à retourner à la vie civile au sein de leurs familles respectives.

(Rédacteurs :Wei SHAN, Guangqi CUI)
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