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Centrafrique : le gouvernement annonce la réhabilitation des routes dans le nord

Xinhua | 10.11.2017 08h41

Avec un financement de 25 milliards de francs CFA (44,3 millions de dollars) de la Banque mondiale, le gouvernement de la République centrafricaine (RCA) se propose de réhabiliter les routes reliant les régions du nord, frontalières avec le Tchad, a appris jeudi Xinhua auprès du Ministère de l'économie, du plan et de la coopération.

Au Forum international des investisseurs de Bangui, Noël Gbégba, coordonnateur du projet de connectivité rurale à la représentation de la Banque mondiale en RCA, a mis en valeur les opportunités qui existent dans les préfectures concernées et qui justifient ce projet de réhabilitation des routes.

Les préfectures de l'Ouham et de l'Ouham Pendé sont de grands producteurs de coton tandis que les préfectures de la Vakaga et du Bamingui Bangoran regorgent d'énormes curiosités touristiques, notamment de nombreux parcs nationaux.

Lorsqu'il s'était rendu dans la ville centrafricaine de Birao (extrême nord-est) le 2 novembre dernier, le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra avait déjà fait allusion à ce projet de réhabilitation de routes, en l'annonçant à la population de la Vakaga.

"Je demande aux groupes armés de déposer les armes et de rejoindre le processus du Désarmement, démobilisation, reconversion et rapatriement (DDRR) et laisser libre-cours aux entreprises en charge des entretiens routiers de faire leur travail", déclarait M. Touadéra aux ex-combattants.

La réhabilitation des routes dans les préfectures du nord de la RCA est la conséquence de la conférence des bailleurs de fonds de la RCA de novembre 2016 dans la ville belge de Bruxelles. Elle s'inscrit dans le cadre du Plan national de relèvement et de consolidation de la paix (RCPCA), un programme que le gouvernement centrafricain avait concocté, à l'occasion, avec les partenaires.

Depuis la crise militaro-politique qui a éclaté en RCA, en décembre 2012, toutes les routes, en majeure partie en terre dans les régions encore sous le contrôle des groupes armés, n'ont fait l'objet d'aucune attention. Actuellement, elles sont dans un état très avancé de dégradation. Un voyage entre la capitale centrafricaine Bangui et la ville centrafricaine de Bambari (centre), long de 388 kilomètres, qui s'effectuait par le passé en une journée peut prendre aujourd'hui plus de quinze difficiles journées.

(Rédacteurs :Wei SHAN, Guangqi CUI)
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