Dernière mise à jour à 08h40 le 22/09
Une mission parlementaire centrafricaine tente depuis quelques jours de réconcilier les groupes armés rivaux qui s'affrontent fréquemment à Bria (centre-est), a appris Xinhua.
La mission composée, entre autres, du député local Arsène Kongbo et de Michel Mandaba, député de Bamingui (nord), a tour à tour parlementé avec les leaders des factions rivales du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC), des groupes armés du Mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice (MLCJ), ainsi que des groupes d'autodéfense.
Des rencontres avec des organisations de jeunesse, de la société civile et des confessions religieuses figurent également au calendrier des parlementaires, tout comme des visites de sites de déplacés afin de mesurer l'ampleur du dénuement de la population, abandonnée même par les organisations humanitaires.
M. Kongbo s'est néanmoins dit optimiste "puisque, selon lui, presque tous les leaders des groupes armés ont été attentifs à la médiation parlementaire et que tous aspirent à la paix".
A l'issue des échanges, les leaders des groupes armés sont sans cesse revenus sur l'accélération du processus de Désarmement, démobilisation, reconversion et rapatriement (DDRR).
Les leaders des groupes d'autodéfense, eux, ont posé comme préalable à toute négociation le désarmement des ex-combattants et surtout le rapatriement des mercenaires dans les rangs des groupes armés.
La mission parlementaire se trouve à Bria alors que le président Faustin-Archange Touadéra est à New York pour plaider en faveur du renforcement de la mission de paix onusienne MINUSCA et de l'arrêt de l'embargo sur les armes visant depuis 2014 la République centrafricaine. Celui-ci a rendu inefficace la mission de défense du territoire et des populations par l'armée.
Avec ces affrontements récurrents à Bria, les populations sont exposées à un extrême dénuement. Les deux tiers des quartiers étant incendiés, plus de 41.000 personnes se trouvent sur les sites des déplacés, dépendant exclusivement de l'aide humanitaire.
Malheureusement, pour des raisons d'insécurité, toutes les associations humanitaires ou presque ont plié bagage. Les dernières évaluations font craindre le risque d'une crise humanitaire aiguë, selon le député Kongbo. Son analyse montre que les populations ne sont plus en mesure de se rendre dans les champs pour produire ou ramener des vivres. En outre, les activités commerciales ne sont plus florissantes.
Si une solution est en train d'être trouvée à Bria, les échos provenant de Zémio (extrême sud-est) ne sont pas rassurants, selon des sources humanitaires. "Zémio est une ville fantôme, où la population est passée de 21.000 à 2.000 personnes actuellement", selon l'ONG Médecins sans frontières (MSF). D'après elle, "de nombreuses personnes sont tuées, il y en a d'autres qui sont blessées par balle et une dernière catégorie a trouvé refuge en RD Congo".
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