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Centrafrique : le PM Simplice Mathieu Sarandji remanie son gouvernement

Xinhua | 14.09.2017 08h37

Le directeur de cabinet du chef de l'Etat centrafricain, Firmin Ngrebada, a dévoilé mardi en début de soirée un décret nommant les membres du gouvernement Saarandji II.

Ce nouveau gouvernement est composé de 34 personnes, contrairement au précédent, qui ne comptait que 23 membres.

Au moins huit ministères ont conservé leurs intitulés, sept ont été modifiés et huit autres ont été restructurés de sorte à ce qu'il y ait désormais 17 ministères. Un nouveau ministère est spécifiquement consacré à la promotion de la femme, à la famille et à la protection de l'enfant.

Le ministère de la Fonction publique, de la Modernisation de l'administration, du Travail, de l'Emploi et de la Protection sociale a laissé place à trois ministères : le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Protection sociale, le ministère de la Fonction publique et le ministère de la Modernisation de l'administration et de l'Innovation du service public.

Idem pour le ministère de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, qui est remplacé par le ministère de l'Enseignement primaire, secondaire, technique et de l'alphabétisation, le ministère de l'Enseignement supérieur et le ministère de la Recherche scientifique et de l'Innovation technologique.

La majorité des membres de l'ancien gouvernement sont restés au gouvernement.

Deux anciens ministres ont été mutés de leurs postes. Ce sont Aline-Gisèle Pana, qui quitte le Tourisme pour la promotion de la femme, et Jean-Christophe Nguinza, qui cède son poste de Secrétariat général du gouvernement pour s'occuper de la Fonction publique.

Sur les 34 ministres, seulement cinq sont des femmes. Il s'agit de Marie-Noëlle Koyara (Défense), Virginie Mbaïkoua (Humanitaire et réconciliation), Ginette Amara (Recherche scientifique), Eugénie-Lucienne Ngbondo (Modernisation de l'administration) et Aline-Gisèle Pana (Promotion de la femme).

Selon certaines sources, ce réaménagement technique aurait été voulu par l'Union européenne. Certains anciens candidats à la présidentielle de 2015-2016 qui s'étaient ralliés au chef de l'Etat centrafricain actuel, Faustin-Archange Touadéra, sont également entrés dans ce gouvernement.

(Rédacteurs :Wei SHAN, Guangqi CUI)
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