Dernière mise à jour à 08h33 le 21/08
La police a arrêté 17 éthiopiens, dont certains anciens soldats, pour participation présumée à une série d'attentats à l'explosif meurtriers à Bahir Dar, capitale de l'État d'Amhara dans le nord de l'Éthiopie, ont annoncé dimanche les autorités.
Le chef de la police de la ville, Walelign Dagnew, a déclaré que les suspects ont été arrêtés avec plusieurs grenades à main et en possession de 22 000 birr éthiopiens (950 dollars), soupçonnés d'être destinés aux auteurs des attaques terroristes.
Certaines des personnes arrêtées étaient des anciens membres de la force de défense éthiopienne avec un savoir-faire approfondi sur la manipulation d'explosifs, a déclaré Dagnew.
L'arrestation a eu lieu au premier anniversaire des affrontements entre les manifestants et les forces de sécurité à Bahir Dar, une station balnéaire à 560 km au nord de la capitale égyptienne, Addis-Abeba. Plusieurs personnes ont été tuées dans les affrontements.
En août 2016, des manifestants du groupe ethnique d'Amhara sont venus dans les rues de Bahir Dar pour exprimer leur colère contre la politique économique et foncière du gouvernement. Amhara est le deuxième groupe ethnique éthiopien, représentant 28% de la population du pays de 100 millions.
Des attentats à l'explosif ont eu lieu depuis, que les autorités ont attribués aux "terroristes", dans les rues jadis prospères de la ville de Bahir Dar.