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RDC: la secte BDK menace d'attaquer quelques provinces du pays

Xinhua | 21.08.2017 08h28

Ne Mwanda Nsemi, leader du mouvement politico-religieux Bundu dia Kongo (BDK) en République démocratique du Congo (RDC), a menacé au courant de la semaine d'attaquer lundi 21 août quelques provinces du pays, dont la ville de Kinshasa.

Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, le chef de cette secte BDK a appelé à l'ensemble des RDCongolais à sortir ce lundi pour soutenir ce qu'il appelle une révolution pour chasser le régime de l'actuel président Joseph Kabila, affirmant que son dernier mandat a expiré au mois de décembre de l'année dernière.

Au début de ce mois, au moins 12 personnes ont trouvé la mort dans les villes de Kinshasa et Matadi, dont quatre assaillants, deux policier et des civils, lors des attaques lancées par les adeptes du mouvement politico-religieux BDK de Ne Mwanda Nsemi, selon le porte-parole de la police.

Depuis ces attaques, les mesures sécuritaires sont renforcées dans la ville province de Kinshasa et ses environs, mais aussi dans la province du Kongo-Central, considérée comme le fief du mouvement de la secte Bundu dia Kongo.

Plusieurs charges judiciaires concernant les attaques contre les édifices publics pèsent contre Ne Mwanda Nsemi, depuis son évasion de la prison de Makala il y a quelques mois suite à une attaque spectaculaire de ses adeptes contre la prison à Kinshasa.

Le gouvernement de la RDC reproche au leader de BDK d'avoir ordonné de multiples attaques sur les symboles de l'Etat, qui ont coûté la vie à plusieurs policiers et des civils.Ne Mwanda Nsemi, leader du mouvement politico-religieux Bundu dia Kongo (BDK) en République démocratique du Congo (RDC), a menacé au courant de la semaine d'attaquer lundi 21 août quelques provinces du pays, dont la ville de Kinshasa.

Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, le chef de cette secte BDK a appelé à l'ensemble des RDCongolais à sortir ce lundi pour soutenir ce qu'il appelle une révolution pour chasser le régime de l'actuel président Joseph Kabila, affirmant que son dernier mandat a expiré au mois de décembre de l'année dernière.

Au début de ce mois, au moins 12 personnes ont trouvé la mort dans les villes de Kinshasa et Matadi, dont quatre assaillants, deux policier et des civils, lors des attaques lancées par les adeptes du mouvement politico-religieux BDK de Ne Mwanda Nsemi, selon le porte-parole de la police.

Depuis ces attaques, les mesures sécuritaires sont renforcées dans la ville province de Kinshasa et ses environs, mais aussi dans la province du Kongo-Central, considérée comme le fief du mouvement de la secte Bundu dia Kongo.

Plusieurs charges judiciaires concernant les attaques contre les édifices publics pèsent contre Ne Mwanda Nsemi, depuis son évasion de la prison de Makala il y a quelques mois suite à une attaque spectaculaire de ses adeptes contre la prison à Kinshasa.

Le gouvernement de la RDC reproche au leader de BDK d'avoir ordonné de multiples attaques sur les symboles de l'Etat, qui ont coûté la vie à plusieurs policiers et des civils.

(Rédacteurs :Wei SHAN, Guangqi CUI)
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