Dernière mise à jour à 08h41 le 31/05
La police kenyane a appelé lundi la population à rester vigilante durant le mois saint musulman du Ramadan, en raison de menaces terroristes possibles du groupe Al-Shabab.
L'inspecteur général de police, Joseph Boinett, a déclaré que les agences de sécurité feraient tout leur possible pour protéger le pays des attaques, mais que la population était invitée à faire preuve de la plus grande prudence en toutes circonstances et à signaler immédiatement aux autorités tout fait sortant de l'ordinaire.
La population doit aider les agences de sécurité à combattre les activités terroristes des éléments d'Al-Shabab qui pourraient déjà s'être infiltrés dans le pays, a déclaré M. Boinett.
"Nous souhaitons demander à tous les Kenyans, en particulier à ceux qui vivent près de la frontière avec la Somalie, de faire preuve d'une vigilance accrue et de signaler toute personne suspecte à la police", a déclaré M. Boinett dans un communiqué publié à Nairobi.
"La police et les autres agences de sécurité nationale restent vigilantes pour dissuader les éléments terroristes de s'infiltrer dans le pays, cependant des informations indiquent que des terroristes d'Al-Shabab fuyant les interventions de l'AMISOM en Somalie pourraient tenter de s'infiltrer dans notre pays et d'organiser des attentats pendant le mois saint du Ramadan", a-t-il dit.
Selon M. Boinett, les zones particulièrement vulnérables à l'infiltration comprennent les régions d'Arabia, Fino, Elwak dans l'État de Mandera, et Ilkambere et Kolbio dans l'État de Garrisa dans le nord-est du Kenya, ainsi que la forêt de Boni dans la région côtière.
Cette nouvelle mise en garde survient alors que la police a publié des informations détaillées sur huit terroristes présumés qui pourraient préparer des attentats dans le pays, en particulier dans la région côtière.
La police a appelé le public à transmettre toute information qui pourrait conduire à l'arrestation de ces suspects, présumés très dangereux et possiblement de retour de Somalie.
"Les gens peuvent aussi utiliser les numéros gratuits 999, 911 et 112 s'ils voient l'un de ces fugitifs", a déclaré M. Boinett.