Dernière mise à jour à 10h01 le 09/05
Le président djiboutien, Ismail Omar Guelleh, a été investi officiellement dimanche pour un nouveau mandat de cinq ans, après sa victoire dans l'élection présidentielle du 9 avril dernier qui l'a opposé à cinq autres candidats, élection qu'il a remportée au premier tour avec 86,68% des voix.
La cérémonie d'investiture au Palais du Peuple a vu la participation de plusieurs dirigeants de la région dont notamment le président du Rwanda, Paul Kagamé, le président du Soudan, Omar Hassan Al Bachir, le président somalien Hassan Cheick Mahamoud, le Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn ainsi que plusieurs délégations des pays amis.
"Ce mandat, je l'aborde avec l'esprit du service et cette idée du devoir que j'ai, à coeur, envers chacun des Djiboutiens", a souligné le président Guelleh dans son discours d'investiture de son quatrième mandat.
Estimant que "l'éducation est l'âme de la République", il a demandé que la citoyenneté puisse rendre l'action sociale suffisamment proactive, suffisamment attentive aux besoins des plus fragiles pour jeter, a-t-il dit, les ponts de solidarités entre les hommes et entre les territoires".
"Nous mettrons toutes nos énergies, toutes nos convictions dans la réalisation des projets structurants,...nécessaires à notre croissance d'aujourd'hui et de demain", a indiqué le Président Guelleh pour qui, les infrastructures de développement sont "autant de voies qui nous mèneront non seulement vers la prospérité, chez nous, mais permettront aussi et surtout à notre continent de tisser des liens nécessaires pour échanger, commercer et ainsi engranger les opportunités pour une croissance africaine inclusive et pérenne".
Dans son long plaidoyer, le Président réélu a également déploré le fait que "le monde musulman et les nations arabes soient confrontés à des divisions sans précédent", et de citer les valeurs de "tolérance, de modération, de générosité et d'ouverture aux autres", véritables remparts permettant, selon lui, à Djibouti de se prémunir contre les dangers liés à "l'extrémisme qui met en péril le vivre-ensemble".
Né le 27 novembre 1947 à Diré-Dawa, en Ethiopie, Ismail Omar Guelleh, qui a longtemps été le chef de cabinet de son prédécesseur, a été élu président pour la première fois en 1999.
Pour beaucoup, il a surtout su monnayer à prix d'or la position géostratégique de son pays, situé au croisement de la mer Rouge et de l'océan Indien, qui accueille aujourd'hui plusieurs bases militaires étrangères, notamment américaine et européenne, dans le cadre de la lutte internationale contre le terrorisme et la piraterie maritime.
La politique du deuxième président de l'histoire de ce jeune pays de l'Afrique de l'est, indépendant seulement depuis 1977, est également marquée par une ouverture aux investissements étrangers avec une série de grands projets d'infrastructures (chemin de fer, ports, aéroports, pipelines...) financés pour la plupart par des sociétés chinoises.
Cette politique de grands chantiers a boosté l'économie du pays qui enregistre une croissance positive de plusieurs années. Et le FMI prévoit d'ailleurs une croissance de 6% en 2016.
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