Dernière mise à jour à 08h50 le 17/03
La direction de campagne du candidat Dénis Sassou Nguesso, a appelé mercredi à Brazzaville, les autres candidats à l'élection présidentielle anticipée du 20 mars, à la responsabilité et à préserver le climat de paix en vue de favoriser le bon déroulement du processus électoral.
"Nous en appelons à la responsabilité de chaque candidat car, l'élection présidentielle est une rencontre entre un homme ou une femme avec un peuple, elle n'est donc pas une rencontre d'une plate-forme quelconque avec le peuple", a déclaré Juste Désiré Moundéllé, un des porte-parole du candidat Sassou au cours d'une conférence de presse qui a permit de faire le point de la campagne de leur candidat.
"Nous attendons que chacun et chacune des candidats ainsi que leur soutien, se comporte de manière responsable", a-t-il dit, tout en souhaitant que le processus électoral tel qu'il a été enclenché, arrive à son terme et au delà sans qu'il y'ait des effets néfastes sur les populations.
Intervenant à cette occasion, le porte-parole Thierry Moungalla a fustigé l'attitude de certains candidats de l'opposition qui promettent de contester tous résultats du scrutin présidentiel qui s'annonceraient pas leur victoire, ou qui ne seront pas en leur faveur.
"J'estime que ces candidats ou tous ceux qui soutiennent cette position ne respectent pas le peule congolais car, il faut laisser le peuple s'exprimer librement dans sa sagesse, il appartient à chaque candidat d'accepter le verdict des urnes qui n'est pas connu d'avance", a-t-il souligné.
A propos de la création par les partis d'opposition radicale, d'une commission technique électorale parallèle, Thierry Moungalla a estimé que cela est un acte illégal car selon lui, seule la commission électorale nationale indépendante (CNEI), est la seule institution légale, reconnue par les pouvoirs publics, composée de manière consensuelle des délégués de l'administration, des partis de la majorité présidentielle, de l'opposition, du centre ainsi que de la société civile.
Au fur et à mesure que s'approche la date du scrutin, un climat de peur s'installe sur Brazzaville. Ce climat de peur est entretenu par des messages de certains candidats qui apeurent les populations et leur demandent de quitter précipitamment la ville de Brazzaville.
Face à cette situation, le ministre Moungalla a tenu par ailleurs à rassurer les populations des 9 arrondissements de Brazzaville, que l'Etat mettra tout en œuvre pour assurer la sécurité de tout un chacun, avant, pendant et après le scrutin du dimanche prochain.
"L'engagement du gouvernement, des pouvoirs publics et de l'ensemble des institutions de la république qui sont encore en place, est de faire en sorte que l'élection du 20 mars se déroule de manière apaisée dans la paix, la tranquillité et la sérénité", a-t-il promis.
"Le 20 mars, il y aura une élection présidentielle", a-t-il conclu, tout en se disant optimiste sur la victoire du président sortant au lendemain du scrutin présidentiel.