Dernière mise à jour à 09h17 le 09/03
Les Femmes actrices et auxiliaires de justice du Togo (FAAJ) ont initié mardi à Lomé, une journée d'échanges et réflexion sur les "innovations du nouveau code pénal en matière de protection des droits de la femme", dans le cadre de la journée internationale de la femme observée le 8 mars.
A travers cette rencontre, la FAAJ veut contribuer à la réalisation de l'égalité des sexes au Togo. Ce regroupement de femmes juristes rappelle aux Togolais que les droits des femmes et des jeunes filles sont inaliénables, indivisibles et font partie intégrante des droits universels de l'homme.
A cet effet, le thème de la journée sur le plan internationale, "Planète 50-50 d'ici 2030 : franchissons le pas pour l'égalité des sexes" et sur le plan national, "Droits égaux et opportunités égales des sexes pour un Togo émergent d'ici 2030", ont été expliqué aux participantes.
"S'agissant de l'égalité entre les sexes dans tous les domaines de la vie, il est déplorable de remarquer qu'aucun pays au monde, encore moins le Togo, n'a réussi à réaliser complètement cet engagement. Les femmes gagnent moins que les hommes et sont davantage représentées dans des emplois peu qualifiés, un tiers des femmes subissent des violences physiques ou sexuelles au cours de leur vie", a martelé la présidente du comité d'organisation de la journée, l'avocate Emilie Azibli-Wolou.
Les femmes juristes déplorent également le fait que "chaque jour dans le monde, près de 800 femmes meurent pendant l'accouchement par manque ou insuffisance des structures sanitaires et d'un accès limité aux soins de santé".
Le nouveau code togolais des personnes et de la famille a été distribué gratuitement à cette occasion pour sa vulgarisation.