Dernière mise à jour à 09h17 le 17/12
Les sénateurs algériens ont adopté mercredi à la majorité le projet de loi de finances (PLF) pour 2016.
Sur un total de 123 sénateurs, 121 ont voté "oui" et seulement deux ont voté contre le texte.
Adoptée le 30 novembre dernier à la majorité par leurs homologues de la chambre basse dans un climat tendu, la loi de finances pour 2016 a été élaborée sur la base d'un prix de référence du baril du pétrole de 37 dollars et d'un taux de change de 98 dinars algériens (DZD) pour 1 dollar. La loi prévoit une croissance économique hors hydrocarbures de 4,6% et une inflation de 4%.
Elle prévoit également des dépenses globales de 7.984,1 milliards DZD (mds DZD), en baisse de 9% par rapport à 2015, composées de 4.807.3 mds de DZD de dépenses de fonctionnement et de 3.176.8 mds de DZD de dépenses d'équipement.
Elle table sur des recettes de 4.747,43 mds DZD (- 4,3% par rapport à 2015).
Présentée par le gouvernement dans un contexte de chute vertigineuse des prix du pétrole brut, la loi de finances 2016 a été qualifiée d'antisociale par l'opposition, dans la mesure où elle contient des articles qui permettent, à titre d'exemple, de revoir à la hausse les taxes sur les produits d'énergie.