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Un ancien responsable de l'ONU salue les efforts de la Chine pour le climat

le Quotidien du Peuple en ligne | 07.06.2023 11h20

Selon Erik Solheim, ancien responsable du Programme des Nations Unies pour l'environnement, il est absurde que certains médias occidentaux reprochent à la Chine de ne pas apporter sa juste part à la lutte mondiale contre le changement climatique. « Je pense qu'il est complètement fou que les médias occidentaux courent partout en quête de tout ce qui peut faire l'objet de critiques à propos de la Chine », a-t-il déclaré.

Une zone éolienne est visible au sommet d'une colline dans le comté de Suichuan, dans la province du Jiangxi (est de la Chine).

Une zone éolienne est visible au sommet d'une colline dans le comté de Suichuan, dans la province du Jiangxi (est de la Chine). (Li Jianping / Le Quotidien du Peuple en ligne)

« Les émissions historiques de carbone par habitant des États-Unis sont huit fois supérieures à celles de la Chine et 25 fois supérieures à celles de l'Inde. Mais les médias occidentaux critiquent la Chine et l'Inde comme si elles étaient responsables des émissions de carbone », a-t-il souligné dans une interview exclusive avec China Daily, citant des chiffres publiés par le site Internet britannique Carbon Brief et rejetant les affirmations de certains médias selon lesquelles la Chine n'en fait pas assez pour lutter contre le changement climatique.

M. Solheim a également noté qu'il pensait que la Chine était désormais un leader mondial de la transition verte, comme dans l'application des énergies renouvelables et des voitures électriques. « L'année dernière, 82% de tous les panneaux solaires ont été fabriqués en Chine, et 80% de la nouvelle capacité hydroélectrique mondiale installée en 2021 se trouvaient en Chine, et 98% des bus électriques du monde circulent sur les routes chinoises », a noté M. Solheim, qui est également un ancien sous-secrétaire général de l'ONU.

« La Chine agit avec beaucoup plus de détermination que n'importe quel autre pays » en termes de développement à faible émission de carbone, a-t-il poursuivi, ajoutant que « l'accent mis sur la croissance économique au début de la modernisation chinoise a été remplacé par un accent sur le développement durable ».

Parlant aussi des progrès de la Chine dans le domaine de l'environnement ces dernières années, M. Solheim a déclaré que la vitesse à laquelle la Chine a amélioré son environnement l'a le plus impressionné, citant en particulier l'exemple de la lutte contre la pollution de l'air. Ainsi, a-t-il souligné, la Chine a réduit la pollution de l'air à une vitesse et à une échelle jamais vues dans aucun autre pays. « Il y a quinze ans, Beijing était l'une des villes les plus polluées du monde entier, et maintenant c'est une ville très propre ».

Selon un rapport publié en janvier par le bureau de l'écologie et de l'environnement de la ville, au cours de la dernière décennie, la concentration moyenne en PM2,5 -des particules d'un diamètre de 2,5 micromètres ou moins- dans la capitale chinoise est passée de 89,5 microgrammes par mètre cube en 2013 à 30 mg par mètre cube en 2022, soit une réduction de près de 70%.

En plus de la rapidité, le diplomate norvégien a également souligné la détermination comme un moteur clé de la transition verte rapide de la Chine : « Cela a commencé avec une très, très forte détermination, qui est venue non seulement du sommet, mais aussi du peuple ».

Ces dernières années, la Chine a déployé des mesures résolues telles que la promotion vigoureuse de l'utilisation des énergies propres et le développement des transports publics. Aujourd'hui, a-t-il souligné, Beijing possède le plus grand système de métro du monde, et toutes les grandes villes de Chine ont des lignes de métro, qui offrent une bien meilleure qualité de l'air que les voitures à essence.

(Rédacteurs :实习生2, Yishuang Liu)
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